Des organisations étudiantes avaient appelé à un rassemblement ce 9 décembre. À Alger, Constantine, Béjaïa ou Mostaganem, des centaines de jeunes ont tenté de défiler pour dire qu’ils rejetaient l’élection présidentielle. Dans la capitale, le cortège s’est retrouvé face à un autre, composé de personnes favorables au scrutin. Les forces de l’ordre ont rapidement dispersé la foule d’étudiants. Plusieurs personnes ont été arrêtées.
Dans la soirée, les autorités ont empêché un rassemblement à Oran, la deuxième ville du pays. Au moins cinq personnes ont été blessées. Depuis plusieurs jours, des militants organisent dans la ville une manifestation, en début de soirée, pour dire leur opposition au scrutin.
Ce 9 décembre, le chef d’état-major a déclaré dans un discours qu’il serait prêt à « faire face, avec la force de la loi, à quiconque tenterait de cibler et perturber la sérénité de cette journée » de vote. Plusieurs partis politiques d’opposition ont publié un communiqué appelant à rejeter pacifiquement le scrutin du 12 décembre, un simulacre d’élection selon eux.
Autres articles
-
France: l’ex-Premier ministre François Fillon définitivement coupable pour des emplois fictifs
-
Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 34262 morts
-
RDC: scandale autour du coût de construction d'un millier de stations de traitement d'eau
-
Qualité dans l'enseignement supérieur : l'UCAD met en place le projet QADoc
-
Découverte macabre au large du Brésil : Neuf cadavres identifiés comme des migrants en provenance de Mauritanie et du Mali