
Le débat sur la dette « n’est pas propre à l’Afrique » à en croire au ministre de l’Economie du plan et de la coopération internationale, Amadou Hott. Dans une interview accordée à L’Observateur, le ministre a fait savoir que l’Europe est aussi concernée, mais révélant que, « entre 2006 et 2019, la dette a été multipliée par trois ».
« Je rappelle qu’à la suite de l’initiative pays pauvres très endettés et de l’initiative pour l’annulation de la dette du tiers-monde, la dette publique en Afrique subsaharienne a été drastiquement réduite, au début des années 2000, avant de se reconstituer en changeant de profil avec la moitié en puissance de nouveaux prêteurs aux interventions différentes de celles des bailleurs traditionnels », a expliqué le ministre.
Il a fait savoir qu’entre 2006 et 2019, la dette a été multipliée par trois pour couvrir une partie des besoins incommensurables de nos pays. Et selon lui, c’est dans ce contexte qu’est survenue la pandémie de la covid-19 qui a augmenté les besoins de financements du continent qui doit faire face à la crise et à la relance de son économie.
A ce titre, poursuit Amadou Hott, le G20 et le Club de Paris ont pris la décision de suspendre du service de la dette pour permettre à nos pays de disposer d’espaces budgétaires supplémentaires en vue de couvrir les besoins nés de la crise.
« Je rappelle qu’à la suite de l’initiative pays pauvres très endettés et de l’initiative pour l’annulation de la dette du tiers-monde, la dette publique en Afrique subsaharienne a été drastiquement réduite, au début des années 2000, avant de se reconstituer en changeant de profil avec la moitié en puissance de nouveaux prêteurs aux interventions différentes de celles des bailleurs traditionnels », a expliqué le ministre.
Il a fait savoir qu’entre 2006 et 2019, la dette a été multipliée par trois pour couvrir une partie des besoins incommensurables de nos pays. Et selon lui, c’est dans ce contexte qu’est survenue la pandémie de la covid-19 qui a augmenté les besoins de financements du continent qui doit faire face à la crise et à la relance de son économie.
A ce titre, poursuit Amadou Hott, le G20 et le Club de Paris ont pris la décision de suspendre du service de la dette pour permettre à nos pays de disposer d’espaces budgétaires supplémentaires en vue de couvrir les besoins nés de la crise.
Autres articles
-
Secteur minier: 41,425 milliards de FCFA de dividendes versés à l'État, soit une hausse de 126% en 2025
-
L'économie sénégalaise en recul : une baisse de 1,2% du PIB réel au 1er trimestre 2025 (Ansd)
-
Sénégal - Balance des paiements : vers un excédent record de plus 327 milliards FCFA en 2025
-
Economie : l'UEMOA enregistre un taux de croissance de 6,3% en 2024 et dévoile son plan "Impact 2030"
-
Marché financier régional : le Sénégal lève 132 milliards FCFA avec des taux en baisse