«L’activité du gouvernement ne se résume pas seulement à la traque des biens mal acquis. Il faudrait le comprendre parce qu’il y a une certaine opposition qui a intérêt à présenter les choses comme cela. C’est une activité parmi d’autres, extrêmement importante du gouvernement, de développement économique, de développement des infrastructures, de l’agriculture etc.». Ces propos sont d’Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal qui s’exprimait sur l’impatience de certains Sénégalais de voir les autres personnes citées dans cette affaire traduites en justice.
Aminata Touré, qui s’exprimait sur les ondes de la Rfm, est aussi revenue sur les allégations selon lesquelles elle s’acharnerait sur ce dossier dans le but de voir certaines personnes traduites en justice : «J’ai eu juste l’avantage d’être le premier Garde-des-Sceaux de cette alternance. C’est un engagement qui figurait dans le programme «Yonu Yokuté» du candidat devenu président de la République, son excellence Macky Sall. J’ai fait le travail que j’avais à faire. Si j’étais ministre du Tourisme, j’aurais eu le même engagement pour développer le tourisme. Le choix du Président m’a mis à la Justice», martèle-t-elle.
L’ancienne Garde-des-Sceaux a aussi expliqué les lenteurs par la complexité du dossier : «Il faut comprendre qu’il y a eu un procès, le premier du genre au Sénégal et en Afrique, avec beaucoup de travail à faire par dossier. Lorsqu’il s’agit d’aller faire des investigations nationales, internationales, poursuivre les ramifications, les sociétés écrans, ce n’est pas du travail qui se fait du jour au lendemain si vous êtes dans le cadre d’une justice normale et pas d’une justice aux ordres ; ce qui n’est absolument pas le cas au Sénégal. Il faut avoir aussi beaucoup de sérénité, parce qu’il faut respecter les droits de la défense, il faut également laisser les procureurs construire leurs dossiers».
L’envoyée spéciale du Président de République a promis que la traque des biens mal acquis sera bientôt une activité qui prendra sa place dans le système de gouvernance sénégalais : «Cela deviendra, lorsqu’on avancera dans notre système de bonne gouvernance, des activités classiques, récurrentes et normales», a-t-elle conclu.
Aminata Touré, qui s’exprimait sur les ondes de la Rfm, est aussi revenue sur les allégations selon lesquelles elle s’acharnerait sur ce dossier dans le but de voir certaines personnes traduites en justice : «J’ai eu juste l’avantage d’être le premier Garde-des-Sceaux de cette alternance. C’est un engagement qui figurait dans le programme «Yonu Yokuté» du candidat devenu président de la République, son excellence Macky Sall. J’ai fait le travail que j’avais à faire. Si j’étais ministre du Tourisme, j’aurais eu le même engagement pour développer le tourisme. Le choix du Président m’a mis à la Justice», martèle-t-elle.
L’ancienne Garde-des-Sceaux a aussi expliqué les lenteurs par la complexité du dossier : «Il faut comprendre qu’il y a eu un procès, le premier du genre au Sénégal et en Afrique, avec beaucoup de travail à faire par dossier. Lorsqu’il s’agit d’aller faire des investigations nationales, internationales, poursuivre les ramifications, les sociétés écrans, ce n’est pas du travail qui se fait du jour au lendemain si vous êtes dans le cadre d’une justice normale et pas d’une justice aux ordres ; ce qui n’est absolument pas le cas au Sénégal. Il faut avoir aussi beaucoup de sérénité, parce qu’il faut respecter les droits de la défense, il faut également laisser les procureurs construire leurs dossiers».
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