Rassemblement de jeunes à Luanda, Angola, le 27 mai 2013. AFP PHOTO/ESTELLE MAUSSION
« Nous voulons Kamulingue, nous voulons Cassule », scande la foule. Cela devait être une veillée pacifique en l’honneur des deux disparus. Mais l’événement a tout de suite tourné à la manifestation. Ils étaient une vingtaine lundi, rassemblés place de l’Indépendance, lieu symbolique du centre-ville. Leur objectif : dénoncer le silence du pouvoir sur la disparition de deux d’entre eux.
« On ne nous dit rien, explique Manuel Faustino, l’un des manifestants. Nous avons déjà interpellé plusieurs institutions, y compris le ministère de l’Intérieur. On nous ne dit jamais rien. »
Même peu nombreux, les jeunes ont réussi à attirer l’attention. Slogans scandés à tue-tête, circulation interrompue, attroupement de centaines de passants : la police a fini par intervenir, avec des chevaux et des chiens, chassant violemment les manifestants et fait nouveau, cela a provoqué la colère de la population.
Car au-delà des deux disparitions, le rassemblement était l’occasion de défendre le droit de manifester et la démocratie. Ainsi que l’accès à de meilleures conditions de vie : l’eau, l’électricité, la santé, l’éducation. Des demandes qui parlent à la population angolaise, malgré les appels au calme de la police.
Source: RFI
« On ne nous dit rien, explique Manuel Faustino, l’un des manifestants. Nous avons déjà interpellé plusieurs institutions, y compris le ministère de l’Intérieur. On nous ne dit jamais rien. »
Même peu nombreux, les jeunes ont réussi à attirer l’attention. Slogans scandés à tue-tête, circulation interrompue, attroupement de centaines de passants : la police a fini par intervenir, avec des chevaux et des chiens, chassant violemment les manifestants et fait nouveau, cela a provoqué la colère de la population.
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Source: RFI
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