À Amy Collé Dieng!!!
Quelque que puissent être la gravité des propos tenus à l'endroit du chef de l'État, te mettre aux arrêts serait une grande injustice pour trois raisons.
1/ Ces propos ont été tenus dans un groupe de discussion avec tes amis Karimistes sur Whatsapp. Et il nous arrive tous de nous "lâcher" parce que ce que nous disons est STRICTEMENT privé et ne doit NULLEMENT être diffusé.
D'ailleurs, l'article 431-27 du Code pénal protège la confidentialité des entretiens et condamne la personne qui divulgue les propos tenus en privé et non leur auteur. Ainsi dans ce "dossier", tu peux même porter plainte contre l'auteur de la diffusion. Car si on doit poursuivre quelqu'un, c'est bien celui-là.
2/ Le qualificatif de "say say" n'est pas à priori injurieux et c'est un propos qui a plusieurs sens et que nous utilisons couramment : say say peut vouloir dire "intelligent". Il veut vouloir dire "vicieux". Il peut vouloir dire "bandit". ...
3/ Si tant est qu'on voudrait s'accrocher au mot "say say" pour parler d'offense au chef de l'État, alors je voudrais inviter mon homonyme Seugn Bass, le procureur de la République, à ne pas être plus royaliste que le roi. Car en matière d'offense au chef de l'État, la plainte de la victime (chef de l'État) est une condition de recevabilité des poursuites!!! Or, si le chef de l'État ne porte pas plainte, pourquoi la poursuivre?
Pour finir, aussi condamnables que puissent être les propos de Amy Collé Dieng, elle est une victime dans cette histoire et celui qui mérite d'être poursuivi c'est celui qui a diffusé une conversation privée!!!
Bass Tingal
Quelque que puissent être la gravité des propos tenus à l'endroit du chef de l'État, te mettre aux arrêts serait une grande injustice pour trois raisons.
1/ Ces propos ont été tenus dans un groupe de discussion avec tes amis Karimistes sur Whatsapp. Et il nous arrive tous de nous "lâcher" parce que ce que nous disons est STRICTEMENT privé et ne doit NULLEMENT être diffusé.
D'ailleurs, l'article 431-27 du Code pénal protège la confidentialité des entretiens et condamne la personne qui divulgue les propos tenus en privé et non leur auteur. Ainsi dans ce "dossier", tu peux même porter plainte contre l'auteur de la diffusion. Car si on doit poursuivre quelqu'un, c'est bien celui-là.
2/ Le qualificatif de "say say" n'est pas à priori injurieux et c'est un propos qui a plusieurs sens et que nous utilisons couramment : say say peut vouloir dire "intelligent". Il veut vouloir dire "vicieux". Il peut vouloir dire "bandit". ...
3/ Si tant est qu'on voudrait s'accrocher au mot "say say" pour parler d'offense au chef de l'État, alors je voudrais inviter mon homonyme Seugn Bass, le procureur de la République, à ne pas être plus royaliste que le roi. Car en matière d'offense au chef de l'État, la plainte de la victime (chef de l'État) est une condition de recevabilité des poursuites!!! Or, si le chef de l'État ne porte pas plainte, pourquoi la poursuivre?
Pour finir, aussi condamnables que puissent être les propos de Amy Collé Dieng, elle est une victime dans cette histoire et celui qui mérite d'être poursuivi c'est celui qui a diffusé une conversation privée!!!
Bass Tingal
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