Des tortures physiques et morales pour extorquer des aveux, des humiliations dégradantes et inhumaines, les accusés ont tout raconté à la barre, devant la cour d’assises de Conakry, qui juge depuis mi-décembre, les auteurs présumés de l’attaque du domicile privé d’Alpha Condé, le 19 juillet 2011.
Des explications vraies ou fausses, difficiles néanmoins à soutenir. Mais depuis le début du procès, les accusés n’ont pas varié dans leur narration des faits, devant la cour présidée par le juge Fodé Bangoura.
Le commandant Alpha Oumar Diallo, considéré à tort ou à raison comme le cerveau du commando, a dit : « Pour bénéficier de ma liberté, on m’a demandé de dire que ce sont les leaders de l’opposition qui ont commandité l’opération ».
Et les autres, Aguibou Diallo et Alimou Barry, ont à leur tour expliqué que la commission d’enquête disposait de deux listes, qui chacune portait des noms et des prénoms d’officiers supérieurs de l’armée, des politiques et hommes d’affaires prospères à dénoncer.
Faux, explique l’avocat général William Fernandes, qui a néanmoins déclaré que selon des documents dont il dispose, l’opération consistait à assassiner le chef de l’Etat, pour le faire remplacer par un Peul. Déclaration qui a fait des grincements de dents dans la communauté Peule de Guinée.
Source: RFI
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