Le bilan de l'attaque se porterait à au moins 15 morts, parmi lesquels 7 employés de l'ONU et 7 assaillants. L'attentat, mené mecredi 19 juin, par des militants islamistes shebab, visait le bâtiment du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement).
Après des années d’absence, l’ONU venait tout juste d’étendre ses opérations en Somalie et de commencer à faire revenir son personnel délocalisé à Nairobi au Kenya. L’envoyé spécial de l’ONU, Nicholas Kay, a ouvert ses bureaux à Mogadiscio il y a seulement quelques semaines. Immédiatement après l‘attaque, les shebab se sont adressés directement à lui : « Avez-vous toujours l’intention de vous installer à Mogadiscio ? » peut-on lire sur leur compte Twitter.
Ban-Ki-Moon « choqué »
L’ONU n’avait pas été visée par les islamistes des shebab depuis 2 ans. Le secrétaire général Ban-Ki-Moon se dit « choqué », le Conseil de sécurité « scandalisé ». Les Nations unies insistent sur le fait que cela ne remet en rien en cause leur volonté de rester en Somalie. Mais cette attaque très spectaculaire pose la question de savoir si l’ONU n’est pas revenu trop vite en Somalie. Les troupes de l’Union africaine ont certes repoussé les shebab en dehors de Mogadiscio, mais ces derniers viennent de prouver qu’ils peuvent toujours frapper à leur guise dans la zone la plus protégée de la capitale somalienne.
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