Dans le salon de l'Hôtel de Ville de Paris, qui accueille le 21e Maghreb des livres, tout le monde salue la mémoire de celle qui était considérée comme une virtuose de la langue française, à commencer par Georges Morin, le directeur de l'évènement.
« Pour moi, c'est un monument de la littérature algérienne, c'est une femme membre de l'Académie française. Donc elle représente beaucoup de choses. Les jeunes écrivaines algériennes, et même des femmes qui ont maintenant 40-50 ans, m'ont dit tout ce qu'elles avaient comme dette envers Assia Djebar. »
Une dette que reconnaît la femme de lettres algérienne Maïssa Bey. « J'ai découvert Assia Djebar avec un texte qu'on a aujourd'hui oublié, qui s'appelle Les enfants du nouveau monde, et ensuite avec Les alouettes naïves. Et ces descriptions qu'elle y faisait de la femme, de l'Algérie, de la colonisation, de la guerre ont été pour moi des révélateurs de la possibilité pour une femme de dire ce qu'elle pensait, de dire ce qu'elle faisait et c'était essentiel. »
Assia Djebar a participé deux fois au Maghreb des livres, un évènement qui réunit cette année 130 écrivains.
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