RFI a appris ce mardi 5 juin 2012 l'ouverture d'une enquête pour tentative d'assassinat sur la personne du président malien de transition Dioncounda Traoré. AFP PHOTO / SEYLLOU
Plus de deux semaines après l’agression du président de transition Dioncounda Traoré, le parquet a donc décidé ce mardi 5 juin 2012 de requérir l’ouverture d’une instruction judiciaire.
« Au vu des différentes auditions menées jusque-là, nous avons été confortés dans notre impression que Dioncounda Traoré a bien été victime d’une tentative d’assassinat et a subi des coups et blessures volontaires », explique le procureur saisi de l’affaire.
Toujours selon Sombé Théra, les auteurs des faits mais aussi leurs complices sont désormais passibles de la Cour d’assises. D’après lui, le défi du juge d’instruction sera maintenant de retrouver les agresseurs, les éventuels commanditaires et de situer les responsabilités individuelles.
A ce jour, une soixantaine de personnes ont été entendues mais seulement trois individus dont Boubacar Boré, le président de l’association pro-junte Yèrè wolo ton, ont été placés sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Bamako. Ils sont pour l’heure uniquement accusés de troubles graves à l’ordre public. Leurs avocats demandent leur remise en liberté. Le tribunal correctionnel doit se prononcer la semaine prochaine sur leur requête.
Source: RFI
« Au vu des différentes auditions menées jusque-là, nous avons été confortés dans notre impression que Dioncounda Traoré a bien été victime d’une tentative d’assassinat et a subi des coups et blessures volontaires », explique le procureur saisi de l’affaire.
Toujours selon Sombé Théra, les auteurs des faits mais aussi leurs complices sont désormais passibles de la Cour d’assises. D’après lui, le défi du juge d’instruction sera maintenant de retrouver les agresseurs, les éventuels commanditaires et de situer les responsabilités individuelles.
A ce jour, une soixantaine de personnes ont été entendues mais seulement trois individus dont Boubacar Boré, le président de l’association pro-junte Yèrè wolo ton, ont été placés sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Bamako. Ils sont pour l’heure uniquement accusés de troubles graves à l’ordre public. Leurs avocats demandent leur remise en liberté. Le tribunal correctionnel doit se prononcer la semaine prochaine sur leur requête.
Source: RFI
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