Le FRAPP, accompagné de l’ex-députée Aminata Touré, a fait face à la presse ce jeudi 9 février à son siège. La rencontre avait pour objectif d’écouter les doléances de plus de 15 collectifs provenant de partout du Sénégal.
Entre injustice, litiges fonciers, arrièrés de salaire, problèmes avec le gouvernement, (…) les problèmes exposés, ont été attentivement écoutés par Aminata Touré qui, au côté de Guy Marius Sagna a répondu aux collectifs en leur proposant des solutions pour remédier aux difficultés auxquelles, ils font face. Pour elle, l’Etat du Sénégal est le principal fautif. De ce fait, l’ex-ministre de la Justice exige qu’il trouve des solutions, car d’ici février 2024 ce sera un autre gouvernement qui va prendre le relais.
"J'ai été victime de licenciement abusif à la SOTRAC"
« Le gouvernement du Sénégal est le principal fautif de tous les maux dont souffrent le Sénégal », accuse l’ex-députée Aminata Touré, qui se dit « victime de l'injustice du gouvernement de Macky ».
Elle n'a pas manqué de « remercier le Frapp de l'avoir invité à discuter des problèmes qui taraudent les populations. Ce sont des questions qui interpellent tout le monde et l’Etat doit y amener des réponses rapides. Nous avons entendu tous les collectifs qui se sont prononcés et je me reconnais à travers eux parce que j’ai moi-même été victime d’un licenciement abusif à SOTRAC. Un contentieux qui a duré 25 ans », a fait remarquer Mimi.
Poursuivant, elle soutient qu’il "est dommage qu’en 2023 on en soit encore à ce genre de situation qui ternit l’image de la justice sénégalaise."
S'agissant des contentieux entre employés et employeurs, Aminata Touré préconise le dialogue. « Il faut que les problèmes de travail soient réglés, car sans travail, on ne peut pas subsister. Il n’y a pas de démocratie debout si la justice ne se soucie pas des plus pauvres ».
Se disant elle aussi victime de l’actuel gouvernement avec sa destitution de l’Assemblée nationale, elle insiste fortement sur la culpabilité de celui-ci comme étant l’auteur de tous maux de la population. « 80 % de ce qu’on a entendu ici est relatif à un contentieux de justice. Il est temps que l’Etat prenne des dispositions pour que la gestion des domaines fonciers soit équitable et transparent. Je propose une commission nationale de gestion des domaines fonciers qui va aller au-delà des impôts et domaines et qu’elle soit décentralisée partout sur le territoire. Le contentieux foncier a atteint un niveau très important dans ce pays. Il faut réhabiliter les conseils de quartiers et de villages pour décentraliser les gestions du foncier mais aussi de faire en sorte que ces genres de problème soient réglés dans les villages ou ville où ils ont eu lieu, au lieu de les amener ici à Dakar », propose Mimi Touré.
Entre injustice, litiges fonciers, arrièrés de salaire, problèmes avec le gouvernement, (…) les problèmes exposés, ont été attentivement écoutés par Aminata Touré qui, au côté de Guy Marius Sagna a répondu aux collectifs en leur proposant des solutions pour remédier aux difficultés auxquelles, ils font face. Pour elle, l’Etat du Sénégal est le principal fautif. De ce fait, l’ex-ministre de la Justice exige qu’il trouve des solutions, car d’ici février 2024 ce sera un autre gouvernement qui va prendre le relais.
"J'ai été victime de licenciement abusif à la SOTRAC"
« Le gouvernement du Sénégal est le principal fautif de tous les maux dont souffrent le Sénégal », accuse l’ex-députée Aminata Touré, qui se dit « victime de l'injustice du gouvernement de Macky ».
Elle n'a pas manqué de « remercier le Frapp de l'avoir invité à discuter des problèmes qui taraudent les populations. Ce sont des questions qui interpellent tout le monde et l’Etat doit y amener des réponses rapides. Nous avons entendu tous les collectifs qui se sont prononcés et je me reconnais à travers eux parce que j’ai moi-même été victime d’un licenciement abusif à SOTRAC. Un contentieux qui a duré 25 ans », a fait remarquer Mimi.
Poursuivant, elle soutient qu’il "est dommage qu’en 2023 on en soit encore à ce genre de situation qui ternit l’image de la justice sénégalaise."
S'agissant des contentieux entre employés et employeurs, Aminata Touré préconise le dialogue. « Il faut que les problèmes de travail soient réglés, car sans travail, on ne peut pas subsister. Il n’y a pas de démocratie debout si la justice ne se soucie pas des plus pauvres ».
Se disant elle aussi victime de l’actuel gouvernement avec sa destitution de l’Assemblée nationale, elle insiste fortement sur la culpabilité de celui-ci comme étant l’auteur de tous maux de la population. « 80 % de ce qu’on a entendu ici est relatif à un contentieux de justice. Il est temps que l’Etat prenne des dispositions pour que la gestion des domaines fonciers soit équitable et transparent. Je propose une commission nationale de gestion des domaines fonciers qui va aller au-delà des impôts et domaines et qu’elle soit décentralisée partout sur le territoire. Le contentieux foncier a atteint un niveau très important dans ce pays. Il faut réhabiliter les conseils de quartiers et de villages pour décentraliser les gestions du foncier mais aussi de faire en sorte que ces genres de problème soient réglés dans les villages ou ville où ils ont eu lieu, au lieu de les amener ici à Dakar », propose Mimi Touré.
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