Les députés ont adopté à la majorité le budget 2026 du ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle et technique (MEFPT), à l’issue d’une séance marquée par des échanges jugés constructifs entre le ministre en charge du département et son collègue des Finances.
Le ministre de l'Emploi a mis en exergue la place centrale de la Formation professionnelle et technique pour le développement du pays, la qualifiant de pilier essentiel pour la stratégie de substitution des importations par l’industrialisation.
Face à une concentration des infrastructures de formation (plus de 70% entre Dakar et Thiès), le ministre a annoncé une réorganisation radicale de l'offre. L'ambition est claire : doter chaque pôle territorial d’un centre de formation professionnelle et d’un lycée technique, afin de revaloriser la filière. 38 nouveaux centres de formation professionnelle sont prévus, dont 23 sont déjà en construction. Le taux d’orientation vers la formation professionnelle est déjà passé de 10% à 14%, un signal positif pour l'inversion des perceptions.
Le ministre des Finances et du Budget a confirmé l'engagement de l'État en faveur du secteur, annonçant une augmentation significative du budget du MEFPT, en hausse de 34 milliards FCFA. Cette augmentation est principalement financée par des ressources extérieures (28,8 milliards FCFA) et permettra notamment, le recrutement de 300 formateurs. Le lancement de la création de lycées professionnels en agriculture et agroalimentaire (LPAA), financés par la BOAD.
Le ministre de l'Emploi a rappelé l’importance d'atteindre l'objectif ambitieux de formation de 700 000 techniciens en 5 ans, un effort qu'il assure être en bonne voie.
Face aux questions sur l'exécution budgétaire, le ministre Amadou Moustapha Ndieck Sarré a précisé que « le taux réel d’exécution, basé sur l’ordonnancement des dépenses et incluant les salaires, atteint 80,4%, dissipant les inquiétudes initiales ». Il a également réaffirmé l'engagement de son département pour « la bonne gouvernance, citant les mécanismes de lutte contre le détournement de deniers publics et des audits en cours sur plusieurs services, dont l’ANAMO ».
Enfin, pour concrétiser le lien entre formation et emploi, le M. Sarré a souligné les efforts pour généraliser le système dual (École - Entreprise), avec l'implication du patronat, et a annoncé la prochaine élaboration d’une politique nationale d’emploi, inexistante depuis 28 ans.
Il a conclu en réitérant sa conviction que « l'avenir du Sénégal repose sur la formation technique et professionnelle des jeunes, assurant que les ressources seront prioritairement affectées à cet objectif stratégique ».
Le ministre de l'Emploi a mis en exergue la place centrale de la Formation professionnelle et technique pour le développement du pays, la qualifiant de pilier essentiel pour la stratégie de substitution des importations par l’industrialisation.
Face à une concentration des infrastructures de formation (plus de 70% entre Dakar et Thiès), le ministre a annoncé une réorganisation radicale de l'offre. L'ambition est claire : doter chaque pôle territorial d’un centre de formation professionnelle et d’un lycée technique, afin de revaloriser la filière. 38 nouveaux centres de formation professionnelle sont prévus, dont 23 sont déjà en construction. Le taux d’orientation vers la formation professionnelle est déjà passé de 10% à 14%, un signal positif pour l'inversion des perceptions.
Le ministre des Finances et du Budget a confirmé l'engagement de l'État en faveur du secteur, annonçant une augmentation significative du budget du MEFPT, en hausse de 34 milliards FCFA. Cette augmentation est principalement financée par des ressources extérieures (28,8 milliards FCFA) et permettra notamment, le recrutement de 300 formateurs. Le lancement de la création de lycées professionnels en agriculture et agroalimentaire (LPAA), financés par la BOAD.
Le ministre de l'Emploi a rappelé l’importance d'atteindre l'objectif ambitieux de formation de 700 000 techniciens en 5 ans, un effort qu'il assure être en bonne voie.
Face aux questions sur l'exécution budgétaire, le ministre Amadou Moustapha Ndieck Sarré a précisé que « le taux réel d’exécution, basé sur l’ordonnancement des dépenses et incluant les salaires, atteint 80,4%, dissipant les inquiétudes initiales ». Il a également réaffirmé l'engagement de son département pour « la bonne gouvernance, citant les mécanismes de lutte contre le détournement de deniers publics et des audits en cours sur plusieurs services, dont l’ANAMO ».
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