A Dangote, les jours se sui- vent et se ressemblent pour les employés. En effet, le col- lège des délégués du personnel de Dangote Cement a saisi son directeur d’un préavis de grève à la suite de multiples frustrations nées d’un chape- let de revendications que la Direction générale peine à satisfaire. Ainsi, dans une missive datée du 10 novembre, le collège des délégués du personnel de Dangote Cement rappelle au Directeur général de la cimenterie qu’il avait saisi l’Inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale de Thiès par lettre en vue d’un règlement à l’amiable d’un conflit collectif.
D’ailleurs, le collectif, toujours dans la missive, rappelle qu’il avait dé- posé une plateforme revendicative, objet des tentatives de négociations. Dans la plateforme revendicative, les syndicalistes réclament une augmentation des salaires avec effet rétroactif de- puis janvier 2020, selon les procédures de Dangote, après évaluations annuelles ; la renégociation des salaires des travailleurs pour atteindre le niveau des concurrents ; une augmentation de l’indemnité de logement à hauteur de 100.000 francs Cfa ; une révision du mode de calcul des heures supplémentaires et des forfaits ; le reclassement du personnel conformément à la convention des mines et carrières ; la finalisation de la grille salariale pour corriger les disparités, la revalorisation de la prime de quart ; une assurance maladie pour obtenir une couverture de 100% ; l’achat de nouveaux minibus pour un transport sécurisé des travailleurs ; l’octroi d’une prime de risque ; l’octroi de prêt de longue durée et l’application au Sénégal des avantages de «hand book» dé- fini par le siège du Nigeria dans son intégralité.
« Cependant, ces tentatives se sont soldées par un échec comme en atteste le procès-verbal de non-conciliation du 12 octobre 2020 établi à cet effet entre l’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale A de Thiès, la Direction générale de Dangote Cement Sénégal et le mandataire syndical désigné par le Fgtse. Face à ce chapelet de revendications non satisfaites, la direction de Dangote doit s’attendre au pire dans les jours à venir. Nous allons porter des brassards rouges pour 48 heures à partir de vendredi », narre une source très au fait de ce qui se trame à Dangote. En attendant d’autres mesures plus radicales si la Di-rection générale ne réagit pas.
Les Echos
D’ailleurs, le collectif, toujours dans la missive, rappelle qu’il avait dé- posé une plateforme revendicative, objet des tentatives de négociations. Dans la plateforme revendicative, les syndicalistes réclament une augmentation des salaires avec effet rétroactif de- puis janvier 2020, selon les procédures de Dangote, après évaluations annuelles ; la renégociation des salaires des travailleurs pour atteindre le niveau des concurrents ; une augmentation de l’indemnité de logement à hauteur de 100.000 francs Cfa ; une révision du mode de calcul des heures supplémentaires et des forfaits ; le reclassement du personnel conformément à la convention des mines et carrières ; la finalisation de la grille salariale pour corriger les disparités, la revalorisation de la prime de quart ; une assurance maladie pour obtenir une couverture de 100% ; l’achat de nouveaux minibus pour un transport sécurisé des travailleurs ; l’octroi d’une prime de risque ; l’octroi de prêt de longue durée et l’application au Sénégal des avantages de «hand book» dé- fini par le siège du Nigeria dans son intégralité.
« Cependant, ces tentatives se sont soldées par un échec comme en atteste le procès-verbal de non-conciliation du 12 octobre 2020 établi à cet effet entre l’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale A de Thiès, la Direction générale de Dangote Cement Sénégal et le mandataire syndical désigné par le Fgtse. Face à ce chapelet de revendications non satisfaites, la direction de Dangote doit s’attendre au pire dans les jours à venir. Nous allons porter des brassards rouges pour 48 heures à partir de vendredi », narre une source très au fait de ce qui se trame à Dangote. En attendant d’autres mesures plus radicales si la Di-rection générale ne réagit pas.
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