
Les larmes perlent sur le visage masqué d’Amina Tabchiche, quand cette mère de cinq enfants parle des difficultés financières qu’elle et son mari traversent. « Je ne peux pas demander de l’aide, aller toquer aux portes. C’est une situation trop dure à accepter », décrit-elle. « Là, on est à peine au milieu du mois. Et le frigo est vide. »
« On fait en sorte que les enfants mangent à leur faim », ajoute Karim, son mari. « La situation est, je crois, plus difficile à vivre pour eux. Ils ne comprennent pas. Avant le confinement, nous vivions relativement bien. Mais depuis, avec la crise, on ne s’en sort plus. »
Six mois d’arriérés de loyers
Cet homme de 46 ans a longtemps travaillé comme comptable. Titulaire d’un Bac+2 dans cette spécialité, il est licencié en 2010 quand son entreprise fait faillite. Il retrouve rapidement un emploi à mi-temps, d’animateur périscolaire dans une école primaire de sa ville, Bobigny, en banlieue parisienne.
300 euros par mois, auxquels s’ajoute un autre poste à temps partiel de conducteur de véhicules pour enfants handicapés. Un peu plus de 700 euros mensuels. Les aides sociales permettent au couple de s’en sortir, même si Amina, invalide depuis cinq ans, a dû abandonner son emploi d’esthéticienne.
Tout change à la mi-mars 2020. La France est confinée. Amina voit son allocation fondre de 480 à 250 euros mensuels. Karim se retrouve au chômage partiel pendant deux mois. « Entre mars et septembre, on n’a pas pu payer notre loyer. Nous devons plus de 4 000 euros d’arriérés », précise Karim. « Notre bailleur est compréhensif, mais nous devons tout de même progressivement rembourser cette dette. »
Mon entreprise va faire faillite
Au mois d’avril, le couple bénéficie d’un chèque alimentaire exceptionnel de 50 euros. Ainsi que d’une aide au logement pour les plus précaires, débloquée par l’État. Insuffisant pour s’en sortir. Leur bailleur, l’association Emmaüs, les met en relation avec le Secours Populaire, qui leur offre quelques denrées.
« Avant le confinement, nous donnions aux associations. Aujourd’hui, c’est nous qui en avons besoin », constate Amina. « Nous avons emprunté de l’argent, nous sommes à découvert. Nous ne voyons pas le bout du tunnel », soupire son mari.
« On fait en sorte que les enfants mangent à leur faim », ajoute Karim, son mari. « La situation est, je crois, plus difficile à vivre pour eux. Ils ne comprennent pas. Avant le confinement, nous vivions relativement bien. Mais depuis, avec la crise, on ne s’en sort plus. »
Six mois d’arriérés de loyers
Cet homme de 46 ans a longtemps travaillé comme comptable. Titulaire d’un Bac+2 dans cette spécialité, il est licencié en 2010 quand son entreprise fait faillite. Il retrouve rapidement un emploi à mi-temps, d’animateur périscolaire dans une école primaire de sa ville, Bobigny, en banlieue parisienne.
300 euros par mois, auxquels s’ajoute un autre poste à temps partiel de conducteur de véhicules pour enfants handicapés. Un peu plus de 700 euros mensuels. Les aides sociales permettent au couple de s’en sortir, même si Amina, invalide depuis cinq ans, a dû abandonner son emploi d’esthéticienne.
Tout change à la mi-mars 2020. La France est confinée. Amina voit son allocation fondre de 480 à 250 euros mensuels. Karim se retrouve au chômage partiel pendant deux mois. « Entre mars et septembre, on n’a pas pu payer notre loyer. Nous devons plus de 4 000 euros d’arriérés », précise Karim. « Notre bailleur est compréhensif, mais nous devons tout de même progressivement rembourser cette dette. »
Mon entreprise va faire faillite
Au mois d’avril, le couple bénéficie d’un chèque alimentaire exceptionnel de 50 euros. Ainsi que d’une aide au logement pour les plus précaires, débloquée par l’État. Insuffisant pour s’en sortir. Leur bailleur, l’association Emmaüs, les met en relation avec le Secours Populaire, qui leur offre quelques denrées.
« Avant le confinement, nous donnions aux associations. Aujourd’hui, c’est nous qui en avons besoin », constate Amina. « Nous avons emprunté de l’argent, nous sommes à découvert. Nous ne voyons pas le bout du tunnel », soupire son mari.
Autres articles
-
Des dizaines d’experts appellent les Français à prendre de la vitamine D contre le Covid-19
-
Thaïlande: peine record de 43 ans de prison pour avoir insulté la famille royale
-
États-Unis: récession, crise du Covid-19, les premiers défis de l’équipe de Joe Biden
-
Darfour: des combats entre tribus font plus de 50 morts dans le Sud
-
International États-Unis : Washington se barricade avant l’investiture de Joe Biden