
L’appareil transporte plus de 300 passagers indiens. Deux d’entre eux ont été placés en garde à vue, sur fond de soupçons de traite d’êtres humains . On vous résume l’affaire, en 5 questions.
1. Que s’est-il passé ?
Jeudi, cet Airbus A340 a atterri dans ce petit aéroport de la Marne, situé à 160 km à l’est de Paris, pour une escale technique. Cet appareil de la compagnie roumaine Legend Airlines devait initialement relier Dubaï (Émirats arabes unis) à Managua, capitale du Nicaragua.
L’avion, totalement blanc et n’affichant le nom d’aucune compagnie, est toujours immobilisé sur le tarmac. Il n’a pas pu redécoller comme prévu, les autorités ayant reçu un signalement anonyme indiquant que ces passagers indiens étaient susceptibles d’être victimes de traite des êtres humains en bande organisée, a annoncé le parquet de Paris vendredi après-midi à l’AFP.
Selon l’ Union , de nombreux services ont été mobilisés, dont l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim), dans ce petit aéroport près de Reims essentiellement utilisé par des transporteurs low-cost.
2. Qui sont les passagers ?
Ces passagers indiens sont probablement des travailleurs aux Émirats arabes unis, selon une source proche du dossier a indiqué à l’AFP. Il y a 13 mineurs non-accompagnés, ainsi que des mineurs accompagnés , a indiqué la protection civile, précisant que l’âge de ces mineurs allait d’un bébé de 21 mois à un adolescent de 17 ans .
Sur X (anciennement Twitter), l’ambassade d’Inde en France a déclaré que l’équipe de l’ambassade a atteint et obtenu l’accès consulaire. Nous étudions la situation et veillons également au bien-être des passagers ».
3. Où en est l’enquête ?
Vendredi soir, deux personnes étaient en garde à vue. Leur garde à garde à vue a été prolongée ce samedi, selon BFMTV . Selon une source proche du dossier à l’AFP, les passagers indiens pourraient avoir planifié de se rendre en Amérique centrale afin de tenter ensuite d’entrer illégalement aux États-Unis ou au Canada.
La Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) vérifie si des éléments viendraient corroborer le soupçon de traite des êtres humains en bande organisée, crime faisant encourir 20 ans de réclusion criminelle et trois millions d’euros d’amende , a indiqué le parquet vendredi.
« Des vérifications d’identité ont été effectuées sur les 303 passagers et sur les personnels navigants par la police et la gendarmerie, qui procèdent aussi aux vérifications des conditions et objectifs de transport des passagers , a-t-il précisé, selon l’AFP.
Liliana Bakayoko, qui se présente comme l’avocate de Legend Airlines, a affirmé à l’AFP que la compagnie estime qu’elle n’a rien à se reprocher, n’a commis aucune infraction et se tient à disposition des autorités françaises. La compagnie aérienne compte se porter partie civile si des poursuites sont initiées par le ministère public, ou porter plainte dans le cas contraire, a-t-elle ajouté.
4. Que deviennent les passagers ?
Les passagers, débarqués, sont toujours confinés dans le hall d’accueil de l’aéroport, a constaté samedi un journaliste de l’AFP. Ils y demeurent depuis jeudi soir, l’endroit ayant été transformé par arrêté préfectoral en zone d’attente pour étrangers. Les passagers y disposent, selon la préfecture, de lits individuels .
« Les passagers sont réunis dans le hall », a confirmé sur France Info, le directeur de la communication de la protection civile de la Marne, qui fournit les 300 lits de camp, de la nourriture et des kits d’hygiène. Des toilettes mobiles ont également été déployées. Des bâches ont été installées devant les baies vitrées du hall d’accueil de l’aéroport, ainsi que sur les bâtiments administratifs à proximité. L’accès reste bloqué par la police et la gendarmerie.
La trentaine de membres de l’équipage, 15 pour la liaison Dubaï-Vatry et 14 ou 15 pour le trajet Vatry-Managua, « ont été auditionnés et autorisés à repartir librement, et à rentrer chez eux s’ils le souhaitent », a indiqué samedi à l’AFP Liliana Bakayoko, qui se présente comme l’avocate de la compagnie aérienne. Aucun de ces membres d’équipage n’a été placé en garde à vue.
Par ailleurs, dix passagers avaient déposé une demande d’asile en fin d’après-midi, a affirmé une source proche du dossier.
5. Que va-t-il se passer ?
La loi prévoit que s’il arrive en France par avion et que l’embarquement vers son pays de destination lui est refusé, un étranger peut être maintenu en zone d’attente pendant quatre jours maximum par la police aux frontières, précise l’Agence France Presse.
Ce maintien peut ensuite être prolongé de huit jours par un juge des détentions et de la liberté, puis de huit jours supplémentaires à titre exceptionnel. Au maximum, en fonction des recours, le maintien en zone d’accueil peut atteindre 26 jours.
1. Que s’est-il passé ?
Jeudi, cet Airbus A340 a atterri dans ce petit aéroport de la Marne, situé à 160 km à l’est de Paris, pour une escale technique. Cet appareil de la compagnie roumaine Legend Airlines devait initialement relier Dubaï (Émirats arabes unis) à Managua, capitale du Nicaragua.
L’avion, totalement blanc et n’affichant le nom d’aucune compagnie, est toujours immobilisé sur le tarmac. Il n’a pas pu redécoller comme prévu, les autorités ayant reçu un signalement anonyme indiquant que ces passagers indiens étaient susceptibles d’être victimes de traite des êtres humains en bande organisée, a annoncé le parquet de Paris vendredi après-midi à l’AFP.
Selon l’ Union , de nombreux services ont été mobilisés, dont l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim), dans ce petit aéroport près de Reims essentiellement utilisé par des transporteurs low-cost.
2. Qui sont les passagers ?
Ces passagers indiens sont probablement des travailleurs aux Émirats arabes unis, selon une source proche du dossier a indiqué à l’AFP. Il y a 13 mineurs non-accompagnés, ainsi que des mineurs accompagnés , a indiqué la protection civile, précisant que l’âge de ces mineurs allait d’un bébé de 21 mois à un adolescent de 17 ans .
Sur X (anciennement Twitter), l’ambassade d’Inde en France a déclaré que l’équipe de l’ambassade a atteint et obtenu l’accès consulaire. Nous étudions la situation et veillons également au bien-être des passagers ».
3. Où en est l’enquête ?
Vendredi soir, deux personnes étaient en garde à vue. Leur garde à garde à vue a été prolongée ce samedi, selon BFMTV . Selon une source proche du dossier à l’AFP, les passagers indiens pourraient avoir planifié de se rendre en Amérique centrale afin de tenter ensuite d’entrer illégalement aux États-Unis ou au Canada.
La Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) vérifie si des éléments viendraient corroborer le soupçon de traite des êtres humains en bande organisée, crime faisant encourir 20 ans de réclusion criminelle et trois millions d’euros d’amende , a indiqué le parquet vendredi.
« Des vérifications d’identité ont été effectuées sur les 303 passagers et sur les personnels navigants par la police et la gendarmerie, qui procèdent aussi aux vérifications des conditions et objectifs de transport des passagers , a-t-il précisé, selon l’AFP.
Liliana Bakayoko, qui se présente comme l’avocate de Legend Airlines, a affirmé à l’AFP que la compagnie estime qu’elle n’a rien à se reprocher, n’a commis aucune infraction et se tient à disposition des autorités françaises. La compagnie aérienne compte se porter partie civile si des poursuites sont initiées par le ministère public, ou porter plainte dans le cas contraire, a-t-elle ajouté.
4. Que deviennent les passagers ?
Les passagers, débarqués, sont toujours confinés dans le hall d’accueil de l’aéroport, a constaté samedi un journaliste de l’AFP. Ils y demeurent depuis jeudi soir, l’endroit ayant été transformé par arrêté préfectoral en zone d’attente pour étrangers. Les passagers y disposent, selon la préfecture, de lits individuels .
« Les passagers sont réunis dans le hall », a confirmé sur France Info, le directeur de la communication de la protection civile de la Marne, qui fournit les 300 lits de camp, de la nourriture et des kits d’hygiène. Des toilettes mobiles ont également été déployées. Des bâches ont été installées devant les baies vitrées du hall d’accueil de l’aéroport, ainsi que sur les bâtiments administratifs à proximité. L’accès reste bloqué par la police et la gendarmerie.
La trentaine de membres de l’équipage, 15 pour la liaison Dubaï-Vatry et 14 ou 15 pour le trajet Vatry-Managua, « ont été auditionnés et autorisés à repartir librement, et à rentrer chez eux s’ils le souhaitent », a indiqué samedi à l’AFP Liliana Bakayoko, qui se présente comme l’avocate de la compagnie aérienne. Aucun de ces membres d’équipage n’a été placé en garde à vue.
Par ailleurs, dix passagers avaient déposé une demande d’asile en fin d’après-midi, a affirmé une source proche du dossier.
5. Que va-t-il se passer ?
La loi prévoit que s’il arrive en France par avion et que l’embarquement vers son pays de destination lui est refusé, un étranger peut être maintenu en zone d’attente pendant quatre jours maximum par la police aux frontières, précise l’Agence France Presse.
Ce maintien peut ensuite être prolongé de huit jours par un juge des détentions et de la liberté, puis de huit jours supplémentaires à titre exceptionnel. Au maximum, en fonction des recours, le maintien en zone d’accueil peut atteindre 26 jours.
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