Barthélémy Dias, maire de la ville de Dakar et député de Taxawu Senegal, a pris la parole ce mercredi, à l'Assemble nationale, lors du vote du projet de loi d'amnistie initié par le gouvernement pour pacifier l'espace public. Il est d'avis que le Sénégal "n'a pas besoin de cette loi d'amnistie" car, a-t-il estimé, "le code 57 de la loi électorale détient des articles à la limite particulier pour cibler des acteurs politiques et les empêcher de pouvoir être candidat".
L'ex "domou ndèye" ( frère, en wolof) de Ousmane Sonko a fait savoir que lors de ces dernières manifestations de mars 2021, "on n'a donné d'ordre et d'instruction à personne pour tuer qui que ce soit" Mais, a-t-il souligné, "la plupart de ces manifestants semblent-ils ont été tués par balle".
Pour Barthélémy Dias, "si nous devons pardonner, c'est au moins par mémoire, par respect à toutes ces victimes". Avant de lancer à l'endroit du chef de l'Etat, "Si le président veut pardonner il doit aujourd'hui prendre sur lui pour surmonter les difficultés".
Dias fils de rappeler à ses camarades qu'ils sont tous des Sénégalais quelque soit leur appartenance politique: "Députés du pouvoir comme de l'opposition, nous sommes que des Sénégalais et aujourd'hui les Sénégalais sont confus", a-t-il avancé.
Non sans lancer un pique au Président Macky Sall qui a dit et redit que le 02 avril marque la fin de son mandat. "Il (Macky Sall) dit que le 02 avril il n'est plus Président mais en même temps il dit qu'il ne peut partir parce qu'il n'a pas de successeur. M. le président de la République les Sénégalais vous attendent sur une date pour l'élection, les Sénégalais attendent de vous votre pardon. Vous devez libérer ces détenus politique, libérer les pour que le Sénégal connaisse une fois de plus le charme de la démocratie", a-t-il conclu.
L'ex "domou ndèye" ( frère, en wolof) de Ousmane Sonko a fait savoir que lors de ces dernières manifestations de mars 2021, "on n'a donné d'ordre et d'instruction à personne pour tuer qui que ce soit" Mais, a-t-il souligné, "la plupart de ces manifestants semblent-ils ont été tués par balle".
Pour Barthélémy Dias, "si nous devons pardonner, c'est au moins par mémoire, par respect à toutes ces victimes". Avant de lancer à l'endroit du chef de l'Etat, "Si le président veut pardonner il doit aujourd'hui prendre sur lui pour surmonter les difficultés".
Dias fils de rappeler à ses camarades qu'ils sont tous des Sénégalais quelque soit leur appartenance politique: "Députés du pouvoir comme de l'opposition, nous sommes que des Sénégalais et aujourd'hui les Sénégalais sont confus", a-t-il avancé.
Non sans lancer un pique au Président Macky Sall qui a dit et redit que le 02 avril marque la fin de son mandat. "Il (Macky Sall) dit que le 02 avril il n'est plus Président mais en même temps il dit qu'il ne peut partir parce qu'il n'a pas de successeur. M. le président de la République les Sénégalais vous attendent sur une date pour l'élection, les Sénégalais attendent de vous votre pardon. Vous devez libérer ces détenus politique, libérer les pour que le Sénégal connaisse une fois de plus le charme de la démocratie", a-t-il conclu.
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