L’organisation pour la défense des droits de l’homme, les opposants de l’intérieur et surtout ceux en exil dénoncent « des arrestations massives arbitraires ». Les premiers déferrements ont commencé deux jours après les manifestations du 6 avril. Une vingtaine de personnes ont défilé devant le procureur spécial de la Criet. Aujourd'hui, il s’agirait d’une centaine de personnes, selon plusieurs sources.
Selon les dénonciateurs, parmi ces personnes se trouveraient des activistes, des femmes, des forces de l’ordre et surtout les opposants, Joël Aïvo, Alexandre Hountondji, Joseph Tamégnon, l’ancien ministre Ali Houdou arrêté dimanche à Parakou et le fils d’un opposant en exil de passage à Cotonou.
En fin de semaine dernière, Sévérin Quenum, garde des sceaux a été interrogé sur le nombre d’interpellations. « Ce que nous faisons en ce moment est de permettre aux unités de police judicaires de retrouver les commanditaires, ensuite les auteurs de ces actes et leurs complices avant que nous puissions savoir qui a fait quoi et établir le bilan des arrestations », a-t-il répondu.
« Alerte danger au Bénin » lance l'Organisation pour la défense des droits de l'homme et des peuples qui appelle les organisations internationales au secours. Me Aboubacar Baparape, avocat, président de l'ODHP, parle de plusieurs dizaines de détenus, peut-être même jusqu'à 150.
Le but est de faire taire toute opposition, c’est-à-dire d’étouffer dans l’œuf toute tentative de manifestation, que ce soit par la population ou les leaders de la résistance, surtout que le motif d’inculpation pour tout le monde, c’est terrorisme.
Me Aboubacar Baparape souligne en particulier le durcissement des conditions de détention de Reckya Madougou, qui a ces derniers jours était selon lui « privée de toutes commodités dans sa cellule, et des visites et des vivres de sa mère ».
Une voix de la majorité réplique en ces termes : ceux qui sont arrêtés ont attaqué la République et devront en répondre.
Selon les dénonciateurs, parmi ces personnes se trouveraient des activistes, des femmes, des forces de l’ordre et surtout les opposants, Joël Aïvo, Alexandre Hountondji, Joseph Tamégnon, l’ancien ministre Ali Houdou arrêté dimanche à Parakou et le fils d’un opposant en exil de passage à Cotonou.
En fin de semaine dernière, Sévérin Quenum, garde des sceaux a été interrogé sur le nombre d’interpellations. « Ce que nous faisons en ce moment est de permettre aux unités de police judicaires de retrouver les commanditaires, ensuite les auteurs de ces actes et leurs complices avant que nous puissions savoir qui a fait quoi et établir le bilan des arrestations », a-t-il répondu.
« Alerte danger au Bénin » lance l'Organisation pour la défense des droits de l'homme et des peuples qui appelle les organisations internationales au secours. Me Aboubacar Baparape, avocat, président de l'ODHP, parle de plusieurs dizaines de détenus, peut-être même jusqu'à 150.
Le but est de faire taire toute opposition, c’est-à-dire d’étouffer dans l’œuf toute tentative de manifestation, que ce soit par la population ou les leaders de la résistance, surtout que le motif d’inculpation pour tout le monde, c’est terrorisme.
Me Aboubacar Baparape souligne en particulier le durcissement des conditions de détention de Reckya Madougou, qui a ces derniers jours était selon lui « privée de toutes commodités dans sa cellule, et des visites et des vivres de sa mère ».
Une voix de la majorité réplique en ces termes : ceux qui sont arrêtés ont attaqué la République et devront en répondre.
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