Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté mercredi, lors d'un entretien téléphonique avec le président François Hollande, l'idée française d'une rencontre avec le leader palestinien Mahmoud Abbas en marge d'une conférence internationale prévue à Paris.
Une entreprise de paix moribonde
La diplomatie française s'emploie activement à réunir une conférence internationale qui aurait lieu avant fin décembre pour tenter de ranimer l'entreprise de paix moribonde entre Israéliens et Palestiniens. Mais Israël y est fermement opposé, prônant des négociations directes avec les Palestiniens.
"Israël ne participera pas à une conférence internationale qui ne contribue pas à la paix", a répété le bureau de Benjamin Netanyahu, sous-entendant qu'une rencontre, en marge de cette conférence, entre les deux hommes n'avait ainsi pas lieu d'être. "Le Premier ministre rencontrera Abou Mazen (Mahmoud Abbas) directement et sans conditions préalables" ailleurs, a-t-il ajouté.
La dernière initiative en 2014 a avorté
La dernière initiative, américaine, a avorté en avril 2014 après la suspension des négociations de paix israélo-palestiniennes tant les divergences étaient profondes entre les deux protagonistes.
Une grande partie de la communauté internationale s'inquiète à présent qu'il faille bientôt renoncer à la création d'un État palestinien indépendant ("solution à deux Etats"), au cœur des grands projets de règlement de l'un des plus vieux conflits de la planète.
Israël refuse "les diktats internationaux"
La direction palestinienne a constamment adhéré à l'initiative française lancée début 2016. Le gouvernement israélien l'a en revanche toujours rejetée, refusant ce qu'il appelle les diktats internationaux et affirmant que la solution devait être négociée directement entre les deux parties.
Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahu se disent tour à tour prêts à se rencontrer tout en se rejetant mutuellement la faute de l'absence de tout entretien substantiel depuis des années.
Une entreprise de paix moribonde
La diplomatie française s'emploie activement à réunir une conférence internationale qui aurait lieu avant fin décembre pour tenter de ranimer l'entreprise de paix moribonde entre Israéliens et Palestiniens. Mais Israël y est fermement opposé, prônant des négociations directes avec les Palestiniens.
"Israël ne participera pas à une conférence internationale qui ne contribue pas à la paix", a répété le bureau de Benjamin Netanyahu, sous-entendant qu'une rencontre, en marge de cette conférence, entre les deux hommes n'avait ainsi pas lieu d'être. "Le Premier ministre rencontrera Abou Mazen (Mahmoud Abbas) directement et sans conditions préalables" ailleurs, a-t-il ajouté.
La dernière initiative en 2014 a avorté
La dernière initiative, américaine, a avorté en avril 2014 après la suspension des négociations de paix israélo-palestiniennes tant les divergences étaient profondes entre les deux protagonistes.
Une grande partie de la communauté internationale s'inquiète à présent qu'il faille bientôt renoncer à la création d'un État palestinien indépendant ("solution à deux Etats"), au cœur des grands projets de règlement de l'un des plus vieux conflits de la planète.
Israël refuse "les diktats internationaux"
La direction palestinienne a constamment adhéré à l'initiative française lancée début 2016. Le gouvernement israélien l'a en revanche toujours rejetée, refusant ce qu'il appelle les diktats internationaux et affirmant que la solution devait être négociée directement entre les deux parties.
Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahu se disent tour à tour prêts à se rencontrer tout en se rejetant mutuellement la faute de l'absence de tout entretien substantiel depuis des années.
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