La ministre de la Défense sud-africaine ne mâche pas ses mots quand elle évoque la gestion de l’armée congolaise : « Nous avons la responsabilité de les assister, nous avons la responsabilité, je crois, de faire du baby-sitting chez eux jusqu’à ce qu’ils aient établi leurs propres structures gouvernementales comme nous l’avons fait dans notre pays après les élections multiraciales de 1994. » C’est ce qu’a déclaré Nosoviwe Mapisa-Nqakula devant des journalistes réunis au Cap, dans le sud du pays.
Selon elle, tous les gouvernements qui ne s’occupent pas de leurs soldats s’exposent à des problèmes. « Des problèmes qui naissent si vous n’avez pas des systèmes bien structurés qui font que vos soldats savent qu’ils peuvent aller à la banque et toucher leur salaire à la fin du mois ».
En milieu de semaine, c’est le directeur du département Afrique australe du ministère des Affaires étrangères qui a évoqué, devant des parlementaires, la situation en RDC. Il est revenu sur l’envoi prochain de 3 000 soldats sud-africains dans l’est du pays dans le cadre de la brigade d’intervention de l’ONU. Il a également parlé de la formation des militaires par des Sud-Africains, ajoutant que le non paiement des soldes était un sujet de préoccupation, et que certains de ces militaires auraient déjà rejoint les rangs de la rébellion du M23.
-
Algérie: vote attendu au Parlement sur le projet de criminalisation de la colonisation
-
Législatives en Côte d'Ivoire: émergence d'ADCI, une troisième force d'opposition
-
Les États-Unis mènent des vols de surveillance au-dessus du Nigeria
-
Au Bénin, un député en détention provisoire dans le cadre de l'enquête sur le coup d'État avorté
-
Le gouvernement libyen confirme la mort du chef d'état-major des armées dans un accident d'avion près d'Ankara




Algérie: vote attendu au Parlement sur le projet de criminalisation de la colonisation


