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Budget 2026 : Ayib Daffé s’en prend à l’opposition et félicite le gouvernement pour la hausse des recettes



La séance de questions d'actualité au gouvernement à l'Assemblée nationale a été particulièrement musclé, marqué par la réplique cinglante d'Ayib Daffé, secrétaire général du parti Pastef et président du groupe parlementaire. Il a fermement pris la défense du gouvernement face aux critiques de l'opposition, les accusant d'absence, de fuite du débat et de maintenir le pays dans une « confusion » stérile.
 
​Dès le début de son intervention, Ayib Daffé a pointé du doigt l'absence de certains collègues lors des moments clés du débat parlementaire. « Les collègues qui m'ont précédé ont voulu résumer la salle des questions d'actualité au gouvernement. Toutes les questions que vous avez posées, elles ont été posées hier par le ministre [et il] a répondu. Malheureusement, vous étiez absent. Vous avez décidé de vous éclipser. Vous avez décidé de fuir », a-t-il lancé avec véhémence.
 
​Concernant les sujets soulevés par l'opposition – notamment la dette, les « dettes contingentes » et les « rapports cachés » – le président du groupe parlementaire Pastef a balayé ces allégations d'un revers de main. « J'ai entendu la présidente du groupe parler de dette, dette contingent, dette caché, rapport caché. Il n'y a aucune argumentation. C'est de la littérature », a affirmé M. Daffé.
 
​Il a ensuite exhorté le ministre des Finances et du Budget à cesser de tenter de clarifier les chiffres pour l'opposition : « Monsieur le ministre, des finances et les budgets, ne perdez pas votre temps à les clarifier, à leur expliquer. Vous l'avez fait pendant toute l'année. Ils ne veulent pas comprendre. Ça ne sert à rien. Il faut qu'on avance ».
 
​Ayib Daffé a par la suite fustigé l'attitude de l'opposition, l'accusant d'être responsable de la situation économique passée du pays et de chercher à envenimer le climat politique. Il a dénoncé ceux qui ont « mis leur pays à genou, au quatrième sous-sol » et qui maintiennent la nation dans des « débats marécageux, dans des débats nauséeux, dans des débats boueux ».

« Nous ne l’accepterons pas. Nous nous sommes mis dans la voie du redressement économique et social. Les solutions sont claires », a-t-il insisté, rappelant l'importance de siéger aux moments opportuns. Selon lui, pour avoir des réponses, il faut « siéger au moment des commissions, il faut venir participer aux questions d’actualités. Mais ne pas attendre la dernière minute pour venir vraiment nous importuner».
 
​Le député a conclu son intervention en déplaçant le débat de la dette qu'il qualifie de « faux débat » vers l'augmentation des recettes publiques. « Je ne m'attarderais pas sur ce débat, c’est un faut débat. Je parle plutôt des recettes », a-t-il déclaré, avant de féliciter le ministre : « Monsieur le ministre des Finances, vous félicitez pour l'augmentation des recettes. 6 188 milliards avec une hausse de 1 174 milliards… ».
 
​Cette sortie musclée d'Ayib Daffé souligne la rupture de ton au sein de l'hémicycle et la volonté du parti au pouvoir de se concentrer sur le programme de « redressement économique et social », rejetant toute tentative de l'opposition de remettre en question les fondamentaux budgétaires et financiers du gouvernement.


Samedi 29 Novembre 2025 - 23:10


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