Le mois dernier, pourtant sollicité, Blaise Compaoré, président d’honneur du CDP n’avait pas tranché entre les partisans de l’aile dite historique conduite par Achille Tapsoba et le courant des rénovateurs mené par Eddie Komboïgo. Une lettre datée du 21 juin reçue par les différents protagonistes, vient relancer la crise.
Selon Achille Tapsoba, vice-président du parti, cette lettre du président d’honneur Blaise Compoaré, vient annuler le congrès organisé par Eddie Komboïgo 7 mois plus tôt. Cette décision fait suite à des manquements graves au niveau du respect des textes du parti, entrainant ainsi une crise entre les deux camps, selon la lettre attribuée à Blaise Compaoré. « Nous considérons que le huitième congrès n’a pas eu lieu et nous attendons sa convocation dans le respect des dispositions statutaires », soutient Achille Tapsoba.
La tenue du huitième congrès en question
Tout en émettant des doutes sur l’authenticité de cette lettre qui porte la signature du président d’honneur, Eddie Komboïgo, l’actuel président du CDP indique que ladite lettre ne mentionne pas les manquements incriminés. Selon lui, le huitième congrès du CDP s’est bel et bien tenu en présence d’un huissier suite à une décision de justice en décembre dernier.
Il ajoute que la direction du parti mis en place à l’issue du congrès, a abrogé la disposition qui confère à Blaise Compaoré des pouvoirs. « Vous ne pouvez donc plus convoquer un congrès du parti comme je vous l’ai signifié à notre rencontre du 24 mai dernier », insiste Komboïgo dans sa réponse à l’ex-président burkinabè en exil.
Selon Achille Tapsoba, vice-président du parti, cette lettre du président d’honneur Blaise Compoaré, vient annuler le congrès organisé par Eddie Komboïgo 7 mois plus tôt. Cette décision fait suite à des manquements graves au niveau du respect des textes du parti, entrainant ainsi une crise entre les deux camps, selon la lettre attribuée à Blaise Compaoré. « Nous considérons que le huitième congrès n’a pas eu lieu et nous attendons sa convocation dans le respect des dispositions statutaires », soutient Achille Tapsoba.
La tenue du huitième congrès en question
Tout en émettant des doutes sur l’authenticité de cette lettre qui porte la signature du président d’honneur, Eddie Komboïgo, l’actuel président du CDP indique que ladite lettre ne mentionne pas les manquements incriminés. Selon lui, le huitième congrès du CDP s’est bel et bien tenu en présence d’un huissier suite à une décision de justice en décembre dernier.
Il ajoute que la direction du parti mis en place à l’issue du congrès, a abrogé la disposition qui confère à Blaise Compaoré des pouvoirs. « Vous ne pouvez donc plus convoquer un congrès du parti comme je vous l’ai signifié à notre rencontre du 24 mai dernier », insiste Komboïgo dans sa réponse à l’ex-président burkinabè en exil.
Autres articles
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC
-
Est de la RDC: après l'attaque contre Béni, la négligence des services de sécurité pointée du doigt
-
Selon les résultats du sondage «Mali-Mètre», les Maliens soutiennent la décision de reporter les élections présidentielles