Après le « Buharimètre » au Nigeria, avant le « Talonmètre » au Bénin, du nom des présidents élus dans ces pays, les Burkinabè peuvent donc désormais répondre à des questionnaires de suivi de la politique du chef de l’Etat et du gouvernement, donner leur avis par SMS ou sur la plateforme « Présimètre ». Il y aura aussi des sondages dans les villages.
Luther Yameogo dirige l'ONG Diakonia à l'initiative de ce projet. Un outil qui manquait, selon lui, dans le pays : « Ce dispositif manquait parce que jusqu’ici, les gouvernants prennent des engagements, ils font des promesses pendant les campagnes électorales et c’est la veille des prochaines élections qu’ils se présentent à nouveau devant les citoyens. Ici, la plus-value de cette initiative, c’est que les citoyens qui expriment dans les cinq années du mandat, de manière régulière, et les autorités ont aussi une tribune d’explication et une tribune d’interpellation. L’objectif est donc double : il s’agit de contribuer à la rééducation démocratique et à la consolidation de la démocratie au Burkina Faso ».
Plus question donc de promesses non tenues sans explications. Le projet a été présenté au président Kaboré et les autorités se sont engagées à répondre aux interrogations des citoyens. L’idée, selon les promoteurs du « Présimètre », est d’être un contre-pouvoir, mais pas contre le pouvoir.
Luther Yameogo dirige l'ONG Diakonia à l'initiative de ce projet. Un outil qui manquait, selon lui, dans le pays : « Ce dispositif manquait parce que jusqu’ici, les gouvernants prennent des engagements, ils font des promesses pendant les campagnes électorales et c’est la veille des prochaines élections qu’ils se présentent à nouveau devant les citoyens. Ici, la plus-value de cette initiative, c’est que les citoyens qui expriment dans les cinq années du mandat, de manière régulière, et les autorités ont aussi une tribune d’explication et une tribune d’interpellation. L’objectif est donc double : il s’agit de contribuer à la rééducation démocratique et à la consolidation de la démocratie au Burkina Faso ».
Plus question donc de promesses non tenues sans explications. Le projet a été présenté au président Kaboré et les autorités se sont engagées à répondre aux interrogations des citoyens. L’idée, selon les promoteurs du « Présimètre », est d’être un contre-pouvoir, mais pas contre le pouvoir.
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