"Non au deuil sans fin" pouvait-on lire, samedi 12 juin, sur les pancartes de manifestants rassemblés à Dori, dans le nord du Burkina Faso, pour dénoncer "l'inaction" des autorités, après le massacre de 160 personnes dans le village de Solhan, perpétré dans la nuit du 4 au 5 juin.
Les manifestants se sont rendus devant les bureaux du gouverneur où ils ont remis un document exigeant une série de mesures urgentes, a expliqué Yaya Dicko, un des organisateurs. "Nous attendons du gouvernement des actions concrètes pour nous sécuriser. Malgré certaines mesures comme le couvre-feu, il y a toujours des attaques, des vols, et des viols", a témoigné Awa Diallo.
Pays pauvre du Sahel, le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières de groupes jihadistes, dont le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (affilié à Al-Qaïda) et le groupe État islamique au Grand Sahara.
Les manifestants se sont rendus devant les bureaux du gouverneur où ils ont remis un document exigeant une série de mesures urgentes, a expliqué Yaya Dicko, un des organisateurs. "Nous attendons du gouvernement des actions concrètes pour nous sécuriser. Malgré certaines mesures comme le couvre-feu, il y a toujours des attaques, des vols, et des viols", a témoigné Awa Diallo.
Pays pauvre du Sahel, le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières de groupes jihadistes, dont le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (affilié à Al-Qaïda) et le groupe État islamique au Grand Sahara.
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