En apparence, tout s’est bien passé. Le nom envoyé par le président Pierre Nkurunziza a fait le plein de voix à l’Assemblée nationale du Burundi et la quasi-unanimité au Sénat, chaque fois en une séance expresse d’une dizaine de minutes et sans aucun débat. Mais les apparences sont souvent trompeuses, dit-on.L’approbation du nouveau Premier vice-président du Burundi était prévue à 9h00 locale, mais lorsque les députés et sénateurs du parti au pouvoir le Cndd-FDD ont été mis au courant du choix opéré par Pierre Nkurunziza, ils ont vu rouge.
Il faut dire que Bernard Busokoza, un Tutsi de 60 ans symbolise pour eux, tout ce qu’ils détestent normalement dans l’ancien régime. C’est un ancien officier de l’armée burundaise, originaire de la province de Bururi dans le Sud et surtout, ils le soupçonnent d’avoir trempé dans la tentative de coup d’Etat de 1993, qui a plongé le Burundi dans une longue guerre civile.
Mais finalement, le pouvoir leur a forcé la main et pour parer à toute éventualité, on a prié les parlementaires burundais de voter à main levée, au lieu de recourir à l’habituel vote à bulletin
Autres articles
-
RDC: les bataillons «Jungle», des spécialistes du combat en forêt équatoriale formés par la France
-
«Les Béninois ont faim»: au Bénin, plusieurs rassemblements pour protester contre la vie chère
-
Tchad: le Nord, grand oublié de la campagne présidentielle
-
Burkina Faso: une organisation de la société civile demande à la CPI d'enquêter sur la situation sécuritaire
-
Ghana: à Kumasi, l’émouvant retour d’objets sacrés ashantis pillés il y a 150 ans