Dans un enregistrement audio, on entend un responsable de la police menacer « d'éliminer » des membres du Congrès national pour la liberté (CNL) et leurs familles s'ils organisent des « réunions clandestines à leurs domiciles ».
Les menaces à l’encontre de membres de l’opposition prononcées mercredi 17 avril par Jérôme Ntibibogora, commissaire de la police dans la province de Muyinga, dans l'est du pays, l’ont été « lors d’une réunion publique, en présence du gouverneur, en présence de l’administrateur communal », note Aimé Magera, le porte-parole du CNL. Il y voit la preuve qu’il s’agit d’un « message du pouvoir ».
L’opposant rappelle que ce n’est « pas la première fois » que des autorités se livrent ainsi à des intimidations. « Même auprès des plus hautes autorités, on entend toujours des messages pareils », affirme-t-il.
« Et ce qu’il a dit, ils le font. Il y a des gens qu’on ramasse morts, parce qu’ils ont été assassinés par ce pouvoir », dénonce Aimé Magera. Quant aux « réunions clandestines » incriminées, il ne s’agit que d’un « alibi, un prétexte, pour éliminer systématiquement nos militants ». Une forme d’intimidation donc, qui ne « date pas d’aujourd’hui ».
Contacté à plusieurs reprises par RFI, le porte-parole de la police burundaise n'était pas joignable vendredi soir.
Les menaces à l’encontre de membres de l’opposition prononcées mercredi 17 avril par Jérôme Ntibibogora, commissaire de la police dans la province de Muyinga, dans l'est du pays, l’ont été « lors d’une réunion publique, en présence du gouverneur, en présence de l’administrateur communal », note Aimé Magera, le porte-parole du CNL. Il y voit la preuve qu’il s’agit d’un « message du pouvoir ».
L’opposant rappelle que ce n’est « pas la première fois » que des autorités se livrent ainsi à des intimidations. « Même auprès des plus hautes autorités, on entend toujours des messages pareils », affirme-t-il.
« Et ce qu’il a dit, ils le font. Il y a des gens qu’on ramasse morts, parce qu’ils ont été assassinés par ce pouvoir », dénonce Aimé Magera. Quant aux « réunions clandestines » incriminées, il ne s’agit que d’un « alibi, un prétexte, pour éliminer systématiquement nos militants ». Une forme d’intimidation donc, qui ne « date pas d’aujourd’hui ».
Contacté à plusieurs reprises par RFI, le porte-parole de la police burundaise n'était pas joignable vendredi soir.
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