Au son de l’orchestre national du Mali, Talata Dougnon et Rokiatou Diallo trépignent d’impatience dans les coulisses du centre de conférence de Bamako. Dans quelques minutes, elles monteront sur scène pour un tour de chant devant des centaines de personnes et en direct sur la télévision nationale.
Lors de cette cérémonie, les deux femmes représentent la région de Mopti, une zone en proie au terrorisme et aux conflits communautaires. « Je suis peule et ma partenaire est dogon. Nous allons chanter en bambara et en dogon. Nous allons chanter la paix car nous voulons que les conflits entre ethnies cessent, que le Mali retrouve sa cohésion d’antan et que nous formions plus qu’un », raconte l’une.
« C’est ça la fierté du Mali, cette diversité »
Au fil de la soirée, chaque région administrative est invité à se produire. Plusieurs styles musicaux sont mis à l’honneur. Le rythme Takamba succède au chant des cantatrices avant que les guitares utilisées pour le blues touareg se fassent entendre.
« Je suis vraiment très ému de retrouver les autres camarades des autres régions ensemble ici. C’est ça la fierté du Mali, cette diversité », témoigne Dédo Messaoud, un musicien de Taoudénit.
À ses côtés, Doundo Keita, membre de la troupe de la région de Kayes, salue ce genre d’évènements. « On se côtoie, on se connait. Nous partageons la même chambre que les amis de Tao, de Kidal et de Ménaka. Et pendant ce séjour-là, on va se connaitre un peu et ça va amoindrir les frontières, ça va amoindrir les préjugés », se réjouit-il.
Dans un pays en guerre, cette cérémonie est le symbole de la cohésion social que le Mali recherche.
Lors de cette cérémonie, les deux femmes représentent la région de Mopti, une zone en proie au terrorisme et aux conflits communautaires. « Je suis peule et ma partenaire est dogon. Nous allons chanter en bambara et en dogon. Nous allons chanter la paix car nous voulons que les conflits entre ethnies cessent, que le Mali retrouve sa cohésion d’antan et que nous formions plus qu’un », raconte l’une.
« C’est ça la fierté du Mali, cette diversité »
Au fil de la soirée, chaque région administrative est invité à se produire. Plusieurs styles musicaux sont mis à l’honneur. Le rythme Takamba succède au chant des cantatrices avant que les guitares utilisées pour le blues touareg se fassent entendre.
« Je suis vraiment très ému de retrouver les autres camarades des autres régions ensemble ici. C’est ça la fierté du Mali, cette diversité », témoigne Dédo Messaoud, un musicien de Taoudénit.
À ses côtés, Doundo Keita, membre de la troupe de la région de Kayes, salue ce genre d’évènements. « On se côtoie, on se connait. Nous partageons la même chambre que les amis de Tao, de Kidal et de Ménaka. Et pendant ce séjour-là, on va se connaitre un peu et ça va amoindrir les frontières, ça va amoindrir les préjugés », se réjouit-il.
Dans un pays en guerre, cette cérémonie est le symbole de la cohésion social que le Mali recherche.
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