Ils étaient détenus depuis 6 mois dans un centre pour mineurs à Maroua, dans l'extrême nord du Cameroun, et viennent d’être libérés par les autorités camerounaises.
Steve Cockburn, du bureau d’Amnesty International à Dakar, était chargé de ce dossier. Il a rencontré les enfants libérés, dont la moitié a moins de 10 ans.
Il a expliqué à la BBC que la plupart de ces enfants libérés essaient maintenant de rejoindre leurs familles.
Selon leurs témoignages, ils avaient été consignés dans une école où ils étaient forcés d’apprendre le coran, sans savoir si l’école appartenait à Boko Haram ou non.
Les autorités camerounaises considéraient ces enfants comme de potentiels kamikazes à la solde du groupe djihadiste.
Selon le correspondant de BBC Afrique au Cameroun, ces enfants proviendraient des régions proches de la frontière nigériane confrontée à Boko Haram.
Soucieux de leur éducation et de leur sécurité, leurs parents les auraient confiés à des enseignants, pour apprendre les saintes écritures.
Amnesty International Suisse avait indiqué dans un communiqué publié sur son site internet et les médias sociaux que ces enfants ne constituaient pas une menace pour le Cameroun.
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