Lancée en 2018, cette plateforme de rencontre entre enseignants et apprenants avait pour but de permettre aux personnes défavorisées d’avoir accès à une éducation. Mais depuis l’apparition de la pandémie dans le pays qui comptabilise 223 cas confirmés ce mercredi, les inscriptions ont explosé.
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Les nouveaux inscrits sont des élèves des classes du primaire et du secondaire. Ils y apprennent les mathématiques, l’histoire et bien d’autres matières. En une semaine, la plateforme Educlick est passée de 2 000 à 3 000 utilisateurs, selon Blandine-Angèle Messa, sa promotrice : « Tous les cours sont gratuits. Les enseignants développent des modules de formation. C’est ce qu’ils enseignent déjà à l’école, qu’ils publient sur la plateforme. Nous sommes en partenariat avec deux inspecteurs pédagogiques, qui révisent ces cours, approuvent leur publication ou bien désapprouvent. »
Depuis la fermeture des écoles, la plateforme a conçu un test de connaissance de 10 000 questions, destiné aux élèves du primaire. Pascaline Mani y a inscrit son fils : « On nous envoie les exercices par SMS et après qu’il a fini, on renvoie aux corrections et on reçoit aussi cela par SMS ».
La connexion, un frein à l’éducation
Si Emmanuel Mbassi Ondoa, secrétaire général de la Fédération camerounaise et syndicat de l’Éducation (Fecase) apprécie, il trouve néanmoins que le coût de la connexion Internet est un frein : « Cela va exclure un grand nombre d’élèves. Il y en a qui se trouvent également dans des régions dont les parents ne disposent même pas du téléphone Android pour pouvoir se connecter. » Pour l’enseignant, le gouvernement doit faire photocopier les cours et les mettre à la disposition des élèves au niveau des délégations régionales.
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Les nouveaux inscrits sont des élèves des classes du primaire et du secondaire. Ils y apprennent les mathématiques, l’histoire et bien d’autres matières. En une semaine, la plateforme Educlick est passée de 2 000 à 3 000 utilisateurs, selon Blandine-Angèle Messa, sa promotrice : « Tous les cours sont gratuits. Les enseignants développent des modules de formation. C’est ce qu’ils enseignent déjà à l’école, qu’ils publient sur la plateforme. Nous sommes en partenariat avec deux inspecteurs pédagogiques, qui révisent ces cours, approuvent leur publication ou bien désapprouvent. »
Depuis la fermeture des écoles, la plateforme a conçu un test de connaissance de 10 000 questions, destiné aux élèves du primaire. Pascaline Mani y a inscrit son fils : « On nous envoie les exercices par SMS et après qu’il a fini, on renvoie aux corrections et on reçoit aussi cela par SMS ».
La connexion, un frein à l’éducation
Si Emmanuel Mbassi Ondoa, secrétaire général de la Fédération camerounaise et syndicat de l’Éducation (Fecase) apprécie, il trouve néanmoins que le coût de la connexion Internet est un frein : « Cela va exclure un grand nombre d’élèves. Il y en a qui se trouvent également dans des régions dont les parents ne disposent même pas du téléphone Android pour pouvoir se connecter. » Pour l’enseignant, le gouvernement doit faire photocopier les cours et les mettre à la disposition des élèves au niveau des délégations régionales.
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