Un groupe de déplacés entonne un chant pour remercier Dieu de leur avoir permis d'atteindre Bamenda sains et saufs. Franklin a 32 ans, il a fui « Big Babanki » avec sa famille fin juin. « Chaque jour, on a vu des gens tués, c'est pour ça que l'on a fui. On ne pouvait plus supporter de voir chaque jour des frères morts par terre dans la rue. »
Une habitante a pour sa part tout abandonné en hâte un matin, portant seulement son enfant sur le dos. « Ça n'a pas été facile, de le porter de "Big Babanki" à Bambui, nous étions si fatigués, sans personne pour nous aider à porter l'enfant », raconte la jeune femme.
Dr Eilean Akwo Manka s'occupe de la communication pour une coalition d'organisations dirigées par des femmes, la Southwest and Northwest Women's Task Force : « Les dernières informations que nous avons, c'est que des jeunes hommes ont été recherchés ou arrêtés dans leurs maisons. Les gens ont peur et fuient. Mais la route est bloquée. Ceux qui fuient ne peuvent pas prendre de véhicules. Donc, imaginez ce que les femmes traversent, avec leurs enfants, à faire la route à pied pour se retrouver dans une localité où elles ne connaissent parfois personne pour les accueillir. »
Eilean Akwo Manka ajoute que les déplacés sont éparpillés et qu'il n'est pour l'instant pas possible d'évaluer précisément leur nombre. Il n'y a pour l'instant pas de communication officielle sur la situation à « Big Babanki ».
Une habitante a pour sa part tout abandonné en hâte un matin, portant seulement son enfant sur le dos. « Ça n'a pas été facile, de le porter de "Big Babanki" à Bambui, nous étions si fatigués, sans personne pour nous aider à porter l'enfant », raconte la jeune femme.
Dr Eilean Akwo Manka s'occupe de la communication pour une coalition d'organisations dirigées par des femmes, la Southwest and Northwest Women's Task Force : « Les dernières informations que nous avons, c'est que des jeunes hommes ont été recherchés ou arrêtés dans leurs maisons. Les gens ont peur et fuient. Mais la route est bloquée. Ceux qui fuient ne peuvent pas prendre de véhicules. Donc, imaginez ce que les femmes traversent, avec leurs enfants, à faire la route à pied pour se retrouver dans une localité où elles ne connaissent parfois personne pour les accueillir. »
Eilean Akwo Manka ajoute que les déplacés sont éparpillés et qu'il n'est pour l'instant pas possible d'évaluer précisément leur nombre. Il n'y a pour l'instant pas de communication officielle sur la situation à « Big Babanki ».
Autres articles
-
Bénin : le président fait le point sur la tentative de putsch et la révision de la Constitution
-
Nigéria présente ses excuses au Burkina Faso après la violation de son espace aérien
-
Soudan: des dizaines de milliers de victimes à El-Fasher selon l'université américaine de Yale
-
Le Kenya entend stopper les enrôlements de force de ses citoyens en Russie
-
RDC : l’AFC/M23 amorce son retrait d’Uvira, dans l'est du pays





Bénin : le président fait le point sur la tentative de putsch et la révision de la Constitution


