Depuis quelques semaines la tension est devenue très vive dans la crise casamançaise. Et ce malgré tous les appels de paix et les dispositions de tous les camps d’aller à la table des négociations. Ce matin encore des tirs ont réveillé des populations de Ziguinchor notamment du côté de la zone de Djabrir, périphérie de Ziguinchor. Des écoles ont été fermées à nouveau. Hier déjà deux lieutenants de Salif Sadio ont été arrêtés, il s’agit de Lamarana Sambou et de Boubacar Coly alias Thierry Henri. Selon le correspondant de la radio Sud FM dans la zone, on ne peut pas faire le lien avec les deux événements car l’armée avait déjà planifié ces opérations de ratissage avec des armes lourdes. Les deux combattants arrêtés hier revenaient d’une rencontre présidée par le chef d’un autre camp César Atoute Badiate, ce qui est peut-être un début de rapprochement entre les combattants d’Atika. D'ailleurs ce dernier selon le corrrespondant de RFM dans la zone demande la libération sans conditions des détenus. Pour César Atoute Badiate:"on ne peut pas parler de paix et arrêter des personnes non armées, l'Etat est responsable des conséquences de ce qui viendra". Pour plusieurs observateurs de cette crise l’union des hommes au front est un élément clé pour des négociations sérieuses. Rappelons que lors du Magal de Touba comme du Gamou de Tivaouane, les différents khalifes généraux des mourides et des tidianes avaient appelé les différentes parties à travailler pour le retour de la paix. Un appel apprécié positivement même du côté des indépendantistes.
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