Selon les informations de Jeune Afrique, Umaro Sissoco Embaló ne sollicitera finalement pas de deuxième mandat à la tête de l’organisation sous-régionale. Sauf qu’aucun de ses pairs ne semble, à ce jour, intéressé par le poste…
La reconduction d’Umaro Sissoco Embaló à la tête de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) devait être au menu des discussions du prochain sommet de l’organisation, le 9 juillet. Mais le président bissau-guinéen, qui organisera cette réunion dans son pays, a décidé de ne pas se présenter à sa propre succession.
Talon, Gnassingbé, Bazoum…
« Je suis dans un processus de cohabitation depuis les législatives du 4 juin. Cela va requérir toute mon attention », confirme-t-il à Jeune Afrique. Il était certes intéressé par un deuxième mandat à la tête de l’organisation sous-régionale, mais les « législatives ont changé toute la donne. »
Cependant, la désignation de son successeur vire au casse-tête. Selon les règles d’alternance de la Cedeao, un président francophone devrait être choisi. Mais « aucun n’est disponible », assure Umaro Sissoco Embaló. En effet, le Béninois Patrice Talon, le Togolais Faure Essozimna Gnassingbé et le Nigérien Mohamed Bazoum lui ont clairement fait savoir qu’ils n’étaient pas intéressés par le poste. Il a donc proposé de déroger aux textes et soumis le nom du Nigérian Bola Tinubu. Problème : ce dernier, investi le 29 mai à Abuja, n’a toujours pas formé son gouvernement.
Le compte à rebours est donc lancé. Afin de trouver une solution avant le 9 juillet, le président bissau-guinéen s’entretient régulièrement avec ses pairs. Il a ainsi dernièrement échangé à ce sujet à deux reprises avec Macky Sall, avec qui il entretient des relations cordiales. À Paris, en marge du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, et le 25 juin par téléphone, le président sénégalais étant à La Mecque.
La reconduction d’Umaro Sissoco Embaló à la tête de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) devait être au menu des discussions du prochain sommet de l’organisation, le 9 juillet. Mais le président bissau-guinéen, qui organisera cette réunion dans son pays, a décidé de ne pas se présenter à sa propre succession.
Talon, Gnassingbé, Bazoum…
« Je suis dans un processus de cohabitation depuis les législatives du 4 juin. Cela va requérir toute mon attention », confirme-t-il à Jeune Afrique. Il était certes intéressé par un deuxième mandat à la tête de l’organisation sous-régionale, mais les « législatives ont changé toute la donne. »
Cependant, la désignation de son successeur vire au casse-tête. Selon les règles d’alternance de la Cedeao, un président francophone devrait être choisi. Mais « aucun n’est disponible », assure Umaro Sissoco Embaló. En effet, le Béninois Patrice Talon, le Togolais Faure Essozimna Gnassingbé et le Nigérien Mohamed Bazoum lui ont clairement fait savoir qu’ils n’étaient pas intéressés par le poste. Il a donc proposé de déroger aux textes et soumis le nom du Nigérian Bola Tinubu. Problème : ce dernier, investi le 29 mai à Abuja, n’a toujours pas formé son gouvernement.
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