Après plusieurs jours de tractations menées par les Nations unies, les soldats de la Minusca et les forces armées centrafricaines ont fini par donner l'assaut dimanche matin à l'aube, avec le soutien d'hélicoptères, pour déloger les rebelles qui avaient pris possession des lieux le 17 juin.
Des casques bleus zambiens stationnés à Birao, le chef-lieu de province, et des Rwandais venus de Bria, plus au sud, avaient gagné la zone en milieu de semaine dernière, et des reconnaissances aériennes avaient été menées. Selon le sous-préfet de Ouanda Djallé joint par la radio Ndeke Luka, les miliciens ont quitté la ville rapidement, mais sont toujours présents dans la périphérie.
C'est aussi ce que dit la CPC. Dans un communiqué, la coalition rebelle affirme que Ouanda-Djallé est toujours assiégée. Elle dénonce une violation du mandat de la Minusca et l'accuse de « collusion immorale » avec les Faca, qui commettent selon elle des violations des droits humains.
Des milliers d'habitants toujours cachés en brousse
La mission de l'ONU précise de son côté que les opérations de sécurisation se poursuivent afin de permettre aux populations de regagner leurs habitations. Certains qui avaient fui pour éviter les exactions et les pillages, auraient regagné la ville depuis lundi. Mais des milliers d'autres se trouveraient encore en brousse, dans une situation humanitaire précaire. Pour le moment, aucun bilan des combats ni de l'occupation de la ville n'ont été communiqués.
Des casques bleus zambiens stationnés à Birao, le chef-lieu de province, et des Rwandais venus de Bria, plus au sud, avaient gagné la zone en milieu de semaine dernière, et des reconnaissances aériennes avaient été menées. Selon le sous-préfet de Ouanda Djallé joint par la radio Ndeke Luka, les miliciens ont quitté la ville rapidement, mais sont toujours présents dans la périphérie.
C'est aussi ce que dit la CPC. Dans un communiqué, la coalition rebelle affirme que Ouanda-Djallé est toujours assiégée. Elle dénonce une violation du mandat de la Minusca et l'accuse de « collusion immorale » avec les Faca, qui commettent selon elle des violations des droits humains.
Des milliers d'habitants toujours cachés en brousse
La mission de l'ONU précise de son côté que les opérations de sécurisation se poursuivent afin de permettre aux populations de regagner leurs habitations. Certains qui avaient fui pour éviter les exactions et les pillages, auraient regagné la ville depuis lundi. Mais des milliers d'autres se trouveraient encore en brousse, dans une situation humanitaire précaire. Pour le moment, aucun bilan des combats ni de l'occupation de la ville n'ont été communiqués.
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