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Centrafrique: un général de l’ex-Seleka mis en cause dans un trafic d’armes présumé

La FOMAC, la force d'Afrique centrale, dit avoir arrêté ce jeudi un intermédiaire qui tentait de lui acheter des armes pour le compte d'un général de l'ex-Seleka. En pleine opération de désarmement des anciens rebelles à Bangui, l'homme pensait pouvoir trouver dans l'armurerie du camp M'Poko un intéressant stock de marchandises à revendre. Sa démarche pose question sur la volonté des chefs de l'ancienne rébellion d'intégrer une armée régulière.



Centrafrique: un général de l’ex-Seleka mis en cause dans un trafic d’armes présumé
C'est un intermédiaire sans complexe qui a tenté d'approcher la FOMAC ces derniers jours. Un enseignant d'une quarantaine d'années, à la recherche d'armes de tous calibres pour le compte, a-t-il affirmé, d'un général de l'ex-Seleka. L'homme a été pris la main dans le sac ce jeudi 17 octobre en milieu de matinée.

 En République centrafricaine plus rien ne fonctionne
 

L’homme est entré en contact avec un agent de la FOMAC et expliqué qu’il voulait acheter des armes. Etant donné que « la FOMAC procède actuellement au désarmement de Bangui », l’homme a demandé si dans notre stock d’armes récupérées, on pouvait lui vendre quelques armes », détaille l'officier de communication de la FOMAC, le commandant Bruno Eyi Ngui.
 

Le général Yahya, à Bossangoa, mis en cause

« Curieux de cette proposition, on a cherché à savoir qui cherchait à acheter ces armes. On lui a tendu un guet-apens », continue l’officier. Au moment de conclure l’« affaire », la gendarmerie était sur place et a interpelé l’individu. « Lorsque nous l’avons interrogé au poste, il a dit qu’il travaillerait pour le général Yahya, qui serait en service à Bossangoa », a précisé le commandant Bruno Eyi Ngui.
 

 RCA: Bossangoa, là où la peur règne encore
 

Le commandant de la FOMAC a aussitôt demandé qu'une enquête soit ouverte, afin de vérifier les affirmations de cet homme, notamment sur l'implication du général Yahya. L’enquête doit aussi permettre de déterminer combien d'armes cet intermédiaire a d'ores et déjà réussi à acheter. Selon le commandant Eyi Ngui, le dossier sera ensuite transmis à la justice centrafricaine.


Rfi.fr

Samedi 19 Octobre 2013 - 13:01


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