Jargon utilisé pour nommer les personnes qui ont quitté les localités de l’intérieur du Sénégal pour rallier Dakar, le mot « Come on town » suscite de nombreux débats depuis que le lutteur, Balla Gaye l’a utilisé contre son adversaire du 02 juin, Tapha Tine. D’aucuns y voient une attaque contre les non- Dakarois. D’autres voient juste un petit écart de langage. Mais que ce terme soit péjoratif ou pas, force est de constater que parmi les gens qui font ou qui ont fait le Sénégal figurent de nombreux come on town.
En effet, aucun des trois chefs d’Etat qui se sont succédés à la tête du Sénégal n’est originaire de la capitale. Le président poète, Léopold Sédar Senghor qui a grandi entre Djilor et Joal peut être considéré comme le premier grand « Come on town ». Son successeur, Abdou Diouf est originaire de Louga. L’ex-président Abdoulaye Wade est natif de Kébémer dans la région de Louga.
Installé à la tête du Sénégal en 2012, Macky Sall est aussi un « Come on town ». Après avoir suivi des études primaires et secondaires entre Fatick, Foudiougne et Kaolack, il a atterri dans la capitale Dakar, plus précisément à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Dans son gouvernement, Macky Sall compte plusieurs « Come on town » dont son ministre des sports, Mbagnick Ndiaye (Fatick), le Directeur de cabinet Mor Ngom (Bambey) …
Les autres grands leaders politiques du Sénégal ont quitté leurs contrées pour rallier la ville. Il s’agit notamment du Bakellois le Pr Abdoulaye Bathily, du Thiessois Idrissa Seck, du Kaolackois, Moustapha Niasse, du Mbourois Ousmane Tanor Dieng.
Dans le domaine de la lutte, les « come on town » ont dicté leur Loi. Double less, le père du lutteur Balla Gaye avait quitté la Casamance pour monnayer ses talents de lutteur à Dakar. Il a régné dans les arènes pendant des années. Manga II en a fait de même. Le natif de Fadiouth a été roi des arènes pendant environ 10 ans après avoir quitté son patelin. L’ex-roi des arènes, Yékini après avoir raflé les tournois de lutte dans les Iles du Saloum et des autres localités du Sine est venu tenter sa chance à Dakar. Il a réussi son pari en étant invincible pendant 15 ans. Les « Come on Town » sont également dans l’administration et les autres secteurs de l’Etat.
Cela prouve que des personnes peuvent venir en ville et réussir. Qu’on soit né à Dakar ou ailleurs, la réussite est au bout de l’effort.
En effet, aucun des trois chefs d’Etat qui se sont succédés à la tête du Sénégal n’est originaire de la capitale. Le président poète, Léopold Sédar Senghor qui a grandi entre Djilor et Joal peut être considéré comme le premier grand « Come on town ». Son successeur, Abdou Diouf est originaire de Louga. L’ex-président Abdoulaye Wade est natif de Kébémer dans la région de Louga.
Installé à la tête du Sénégal en 2012, Macky Sall est aussi un « Come on town ». Après avoir suivi des études primaires et secondaires entre Fatick, Foudiougne et Kaolack, il a atterri dans la capitale Dakar, plus précisément à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Dans son gouvernement, Macky Sall compte plusieurs « Come on town » dont son ministre des sports, Mbagnick Ndiaye (Fatick), le Directeur de cabinet Mor Ngom (Bambey) …
Les autres grands leaders politiques du Sénégal ont quitté leurs contrées pour rallier la ville. Il s’agit notamment du Bakellois le Pr Abdoulaye Bathily, du Thiessois Idrissa Seck, du Kaolackois, Moustapha Niasse, du Mbourois Ousmane Tanor Dieng.
Dans le domaine de la lutte, les « come on town » ont dicté leur Loi. Double less, le père du lutteur Balla Gaye avait quitté la Casamance pour monnayer ses talents de lutteur à Dakar. Il a régné dans les arènes pendant des années. Manga II en a fait de même. Le natif de Fadiouth a été roi des arènes pendant environ 10 ans après avoir quitté son patelin. L’ex-roi des arènes, Yékini après avoir raflé les tournois de lutte dans les Iles du Saloum et des autres localités du Sine est venu tenter sa chance à Dakar. Il a réussi son pari en étant invincible pendant 15 ans. Les « Come on Town » sont également dans l’administration et les autres secteurs de l’Etat.
Cela prouve que des personnes peuvent venir en ville et réussir. Qu’on soit né à Dakar ou ailleurs, la réussite est au bout de l’effort.
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