L’objectif affiché est de « chercher les moyens de renforcer la stabilité » en Libye. Une formule diplomatique pour dire « comment empêcher le chaos qui règne en Libye de nuire à ses voisins ». Les pays les plus concernés sont la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte qui ont desfrontières communes avec les régions les plus instables de Libye, le Nord-Ouest et le Nord-Est.
Une coopération active a déjà commencé entre Alger et Le Caire dont les régimes sont proches et qui disposent d’importantes forces militaires. Ils ont dans le collimateur un ennemi commun : les islamistes libyens. Ces derniers, pour leur part, sont ouvertement hostiles au régime du maréchal al-Sissi, l’homme qui a renversé le pouvoir des Frères musulmans.
Les milices islamistes qui ont pris l’aéroport de Tripoli ont accusé l’Egypte de les avoir bombardées. Le président al-Sissi a démenti. Un président égyptien qui avait toutefois déclaré que « l’Egypte ne resterait pas les bras croisés si sa sécurité nationale était menacée ». Rappelons que des centaines de milliers d’Egyptiens travaillent en Libye.
Source : Rfi.fr
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