Les différents déplacements et déclarations du président chinois, Xi Jinping, sont suivis de près, mais il n’y a pas une seule ligne sur l’Ukraine en première page du Quotidien du Peuple.
Il faut attendre le cœur de l’organe du Parti communiste chinois pour lire un entrefilet sur l’appel téléphonique entre les ministres russes et chinois des Affaires étrangères le jeudi 24 février.
Le refus de prendre position
Même chose dans la plupart des journaux officiels, qui font toujours leurs gros titres sur le « succès des Jeux olympiques d’hiver ». Un silence qui trahit l’embarras des autorités chinoises qui jusqu’à présent ont refusé de condamner l’invasion russe et compte sur l’alliance avec Moscou pour s’opposer à l’hégémonie américaine.
Pékin a du mal à articuler sa position et cela se traduit par l’emploi « d’opération spéciale » de l’armée russe en Ukraine dans les manchettes, plutôt que l’emploi des termes guerre ou agression.
Le départ des 6 000 Chinois d’Ukraine
Des témoignages d’Ukraine sont toutefois arrivés en fin de journée, le site des nouvelles de Pékin propose un live streaming avec leur journaliste envoyé à Kiev avec de nombreux reportages sur le départ d’une partie des 6 000 résidents chinois en Ukraine fuyant vers la Russie. Il y a le témoignage aussi d’une journaliste sur CGTN en français, la filiale de la télévision centrale de Chine.
Les consignes éditoriales vont un peu dans tous les sens confie également un employé d’un média d’État. Comme souvent, le pouvoir chinois préfère attendre quelques jours que la fumée retombe en Ukraine, avant de se positionner.
Il faut attendre le cœur de l’organe du Parti communiste chinois pour lire un entrefilet sur l’appel téléphonique entre les ministres russes et chinois des Affaires étrangères le jeudi 24 février.
Le refus de prendre position
Même chose dans la plupart des journaux officiels, qui font toujours leurs gros titres sur le « succès des Jeux olympiques d’hiver ». Un silence qui trahit l’embarras des autorités chinoises qui jusqu’à présent ont refusé de condamner l’invasion russe et compte sur l’alliance avec Moscou pour s’opposer à l’hégémonie américaine.
Pékin a du mal à articuler sa position et cela se traduit par l’emploi « d’opération spéciale » de l’armée russe en Ukraine dans les manchettes, plutôt que l’emploi des termes guerre ou agression.
Le départ des 6 000 Chinois d’Ukraine
Des témoignages d’Ukraine sont toutefois arrivés en fin de journée, le site des nouvelles de Pékin propose un live streaming avec leur journaliste envoyé à Kiev avec de nombreux reportages sur le départ d’une partie des 6 000 résidents chinois en Ukraine fuyant vers la Russie. Il y a le témoignage aussi d’une journaliste sur CGTN en français, la filiale de la télévision centrale de Chine.
Les consignes éditoriales vont un peu dans tous les sens confie également un employé d’un média d’État. Comme souvent, le pouvoir chinois préfère attendre quelques jours que la fumée retombe en Ukraine, avant de se positionner.
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