Une crise pétrolière massive a été annoncée lundi suite à la baisse du baril de brut qui a perdu près du tiers de sa valeur sur les marchés asiatiques. Une chute spectaculaire, jamais vu depuis la guerre du Golfe en 199, après que l'Arabie saoudite a lancé une guerre des prix du brut. Cette chute brutale du pétrole doit permettre au gouvernement de Macky Sall de baisser les prix de l’électricité, et du carburant qui ont connu une flambée ces derniers jours au Sénégal, c'est du moins l'avis de l’ancien Directeur général de Pétrosen, Biram Diouf.
« Je pense qu’il doit y avoir une répercussion du prix à la pompe après la baisse du prix du baril fait de l’épidémie de coronavirus. Par conséquent ça devrait se répercuter également sur le prix de tous les produits pétroliers de la chaîne de valeur : le gasoil, le super carburant, le fioul pour l’approvisionnement de l’électricité, le gaz butane », a déclaré Biram Diouf, ancien directeur général de Pétrosen.
L’économiste de l’énergie, Ibnou Sougou Fara, n’est pas du même avis que M. Diouf. Plus pessimiste, il croit que « si cette tendance persiste, certains projets au Sénégal peuvent s’arrêter parce qu’à un certains prix, ils ne sont plus rentables ».
À l’en croire, si le seuil de rentabilité est fixé « à un prix par exemple de 30 dollars et que le prix est scellé en dessous de 30 dollars, évidemment ce projet là n’est plus viable ».
Par conséquent, a-t-il souligné sur la Rfm, « la compagnie qui va attirer des investissements en empruntant, ne peut plus subvenir à ses vents à ce niveau-là. Donc, ça pourrait être un problème jusqu’à ce qu’il peut avoir un lock-out, c’est-à-dire qu’on arrête la production, purement et simplement ». Et, a conclu M. Fara, « on ne le souhaite pas, mais ça pourrait arriver au Sénégal ».
« Je pense qu’il doit y avoir une répercussion du prix à la pompe après la baisse du prix du baril fait de l’épidémie de coronavirus. Par conséquent ça devrait se répercuter également sur le prix de tous les produits pétroliers de la chaîne de valeur : le gasoil, le super carburant, le fioul pour l’approvisionnement de l’électricité, le gaz butane », a déclaré Biram Diouf, ancien directeur général de Pétrosen.
L’économiste de l’énergie, Ibnou Sougou Fara, n’est pas du même avis que M. Diouf. Plus pessimiste, il croit que « si cette tendance persiste, certains projets au Sénégal peuvent s’arrêter parce qu’à un certains prix, ils ne sont plus rentables ».
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