Si cela ne s’était jamais produit au Sénégal, c’est le cas sous le règne du président Sall : Un groupe de la majorité parlementaire qui tient tête au président de la République. « Je vais demander au premier ministre d’organiser un conseil sur la question ou simplement de tout faire pour l’adoption du code pour que cela soit le cadeau du 1er mai pour le secteur de la presse. De toute façon, nous n’avons pas de problèmes, nous sommes un Etat de droit. Ce que les gens peuvent avoir comme contrainte ou comme crainte ne se pose pas dans la mesure où au Sénégal, on n’enferme pas les journalistes même s’ils font des délits.
J’ai déjà demandé à l’Assemblée nationale de procéder à une seconde relecture parce que personnellement, je suis pour l’adoption du code de la presse », disait le chef de l’Etat non moins président de l’Alliance Pour la République (APR), hier lors de la cérémonie de remise de cahiers de doléances des centrales syndicales au Palais de la République. La réponse du côté de la représentation nationale ne tarde pas. Et c’est le président du groupe de la majorité parlementaire de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) autour du président Sall, Moustapha Diakhaté qui réagit. Et ce, pour dire qu’ils ne sont pas d’accord.
« Ce que je ne peux pas cautionner et c’est le point de vue de l’écrasante majorité de mon groupe parlementaire BBY, c’est la dépénalisation et la décriminalisation des délits de presse. C’est une remise en cause fondamentale de l’égalité des citoyens devant la loi. Si quelqu’un vous insulte dans la rue, vous pouvez aller au Tribunal pour le condamner. Alors si un journaliste vous insulte par voie de presse, lui, il n’est jamais condamné », dit le responsable apériste qui martèle sur les ondes de la Rfm, « au niveau de notre groupe, notre point de vue ne varie pas pour le moment. Nous ne voterons pas la dépénalisation encore moins la décriminalisation ».
J’ai déjà demandé à l’Assemblée nationale de procéder à une seconde relecture parce que personnellement, je suis pour l’adoption du code de la presse », disait le chef de l’Etat non moins président de l’Alliance Pour la République (APR), hier lors de la cérémonie de remise de cahiers de doléances des centrales syndicales au Palais de la République. La réponse du côté de la représentation nationale ne tarde pas. Et c’est le président du groupe de la majorité parlementaire de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) autour du président Sall, Moustapha Diakhaté qui réagit. Et ce, pour dire qu’ils ne sont pas d’accord.
« Ce que je ne peux pas cautionner et c’est le point de vue de l’écrasante majorité de mon groupe parlementaire BBY, c’est la dépénalisation et la décriminalisation des délits de presse. C’est une remise en cause fondamentale de l’égalité des citoyens devant la loi. Si quelqu’un vous insulte dans la rue, vous pouvez aller au Tribunal pour le condamner. Alors si un journaliste vous insulte par voie de presse, lui, il n’est jamais condamné », dit le responsable apériste qui martèle sur les ondes de la Rfm, « au niveau de notre groupe, notre point de vue ne varie pas pour le moment. Nous ne voterons pas la dépénalisation encore moins la décriminalisation ».
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