
La crise a été déclenchée par l’annonce surprise jeudi 22 août, par le président Juan Manuel Santos, d’un projet de référendum pour la paix. Le chef de l’État compte en effet soumettre aux Colombiens l’accord qui serait signé avec la guérilla marxiste, à l’issue de discussions entamées en novembre dernier.
L’idée n’a pas plu aux groupes armés. Les FARC lui préfèrent la tenue d’une Assemblée constituante, pour garantir entre autres choses la participation de leurs membres en politique.
La guérilla a dit vouloir faire une pause pour étudier la question. « La patience du peuple colombien a des limites », leur a répondu le chef d’État, avant de subitement annoncer la suspension des dialogues jusqu’à nouvel ordre. « Ce ne sont pas les FARC qui décident de faire des pauses », a-t-il expliqué. Juan Manuel Santos compte ainsi réaffirmer qu’il tient les rênes de ces négociations, contrairement à ce que pense son opposition, à un moment difficile pour le gouvernement.
Cette semaine, pour la quatrième fois depuis le début de cette année, des milliers de paysans bloquent les routes pour exiger de meilleures conditions de vie, sans que le pouvoir parvienne à endiguer leur mobilisation.
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