Né le 21 décembre 1949 à Yako, Thomas Sankara a été chef de l’État de la République de Haute-Volta rebaptisée Burkina Faso, de 1983 à 1987. Il est mort assassiné le 15 octobre 1987 à Ouagadougou. « Alternative générationnelle » a commémoré le trentaine anniversaire de la mort du « grand homme » et de « ce digne fils de la Terre mère africaine ».
Entamant son exposé par une présentation relative à son parcours académique et militaire jusqu’à son entrée en politique, Ibrahima Dabo, étudiant, soutient que c’est « un débat qui mérite d’être posé » pour que « la jeunesse panafricaniste (puisse) relever le défi ».
« A la fin des 1970, la Haute Volta a connu une série de scandales financiers due à une mal gouvernance, ce qui avait poussé un certain nombre d’officiers de s’engager à s’investir dans la politique. Cela amène de jeunes officiers ambitieux et désireux de moderniser le pays comme Thomas Sankara à s'investir en politique, se posant en contraste avec des hommes politiques plus âgés et moins éduqués. Un coup d'État militaire a lieu en novembre 1980 mais le nouveau régime, bien que populaire, se montre rapidement répressif et lie l'armée à des scandales. Ce qui va avoir pour conséquence, un nouveau coup d’Etat. Dans cet intervalle, précisément en 1981, le Capitaine Sankara qui était Secrétaire d’Etat à l’Information dans le gouvernement du Colonel Saye Zerbo, démissionne le 21 avril 1982, en direct à la télévision, déclarant : « Malheur à ceux qui bâillonnent le peuple ». A partir de ce moment, il s’est affiché comme un défenseur des intérêts du peuple. Le 7 novembre 1982, un nouveau coup d'État porte au pouvoir le médecin militaire Jean-Baptiste Ouédraogo. Sankara devient Premier ministre en janvier 1983, position acquise grâce au rapport de forces favorable au camp progressiste au sein de l’armée, mais il est limogé et mis en résidence surveillée le 17 mai, probablement sous la pression de la France. Un nouveau coup d'État, le 4 août 1983, place Thomas Sankara à la présidence du Conseil national révolutionnaire, durant la révolution démocratique et populaire», retrace le membre de la Plateforme.
Homonyme de l’ancien ministre de l’Equipement, Landing Sané, un autre membre de « Alternative générationnelle » précise, lui, qu’il n’a pas l’habitude de prononcer le nom de Thomas Sankara du fait « du respect, de la fierté (et) de l’estime» qu’il a pour « ce grand homme, ce digne fils de la Terre mère ». « Aujourd’hui, on est là pour commémorer le trentième anniversaire. Trente (30) ans, ce n’est pas trois (3) jours ni trente (30) mois », énonce celui que l’on appelle Lan Sankara. Et, ce dernier ne manque pas de dénoncer « l’injustice qui s’est abattue le soir du 15 octobre 1987. Jusqu’à présent, justice n’a pas été faite sur la mort de notre papa. Le combat se poursuivra de toute façon… », scande-t-il.
« En tant que président, il (Thomas Sankara) voulait donner le bon exemple… », souligne-t-il. Poursuivant, il ajoute qu’ « après trois (3) ans de règne seulement, le Burkina Faso dirigé par Thomas Sankara a largement dépassé le Sénégal ».
« Aujourd’hui », il s’agit de voir « comment exploiter » ce legs de « Thomas Sankara qui voulait que l’Afrique soit libérée pour que le processus de décolonisation soit une réalité...», disent-ils. La jeunesse africaine est ainsi appelée « à prendre conscience qu’il n’est plus question de se lamenter. Il va falloir qu’elle se réveille, prenne ses responsabilités pour relever les défis. Et, ces figures emblématiques à l’image de Thomas Sankara doivent servir de références à travers leurs idéologies ».
Entamant son exposé par une présentation relative à son parcours académique et militaire jusqu’à son entrée en politique, Ibrahima Dabo, étudiant, soutient que c’est « un débat qui mérite d’être posé » pour que « la jeunesse panafricaniste (puisse) relever le défi ».
« A la fin des 1970, la Haute Volta a connu une série de scandales financiers due à une mal gouvernance, ce qui avait poussé un certain nombre d’officiers de s’engager à s’investir dans la politique. Cela amène de jeunes officiers ambitieux et désireux de moderniser le pays comme Thomas Sankara à s'investir en politique, se posant en contraste avec des hommes politiques plus âgés et moins éduqués. Un coup d'État militaire a lieu en novembre 1980 mais le nouveau régime, bien que populaire, se montre rapidement répressif et lie l'armée à des scandales. Ce qui va avoir pour conséquence, un nouveau coup d’Etat. Dans cet intervalle, précisément en 1981, le Capitaine Sankara qui était Secrétaire d’Etat à l’Information dans le gouvernement du Colonel Saye Zerbo, démissionne le 21 avril 1982, en direct à la télévision, déclarant : « Malheur à ceux qui bâillonnent le peuple ». A partir de ce moment, il s’est affiché comme un défenseur des intérêts du peuple. Le 7 novembre 1982, un nouveau coup d'État porte au pouvoir le médecin militaire Jean-Baptiste Ouédraogo. Sankara devient Premier ministre en janvier 1983, position acquise grâce au rapport de forces favorable au camp progressiste au sein de l’armée, mais il est limogé et mis en résidence surveillée le 17 mai, probablement sous la pression de la France. Un nouveau coup d'État, le 4 août 1983, place Thomas Sankara à la présidence du Conseil national révolutionnaire, durant la révolution démocratique et populaire», retrace le membre de la Plateforme.
Homonyme de l’ancien ministre de l’Equipement, Landing Sané, un autre membre de « Alternative générationnelle » précise, lui, qu’il n’a pas l’habitude de prononcer le nom de Thomas Sankara du fait « du respect, de la fierté (et) de l’estime» qu’il a pour « ce grand homme, ce digne fils de la Terre mère ». « Aujourd’hui, on est là pour commémorer le trentième anniversaire. Trente (30) ans, ce n’est pas trois (3) jours ni trente (30) mois », énonce celui que l’on appelle Lan Sankara. Et, ce dernier ne manque pas de dénoncer « l’injustice qui s’est abattue le soir du 15 octobre 1987. Jusqu’à présent, justice n’a pas été faite sur la mort de notre papa. Le combat se poursuivra de toute façon… », scande-t-il.
« En tant que président, il (Thomas Sankara) voulait donner le bon exemple… », souligne-t-il. Poursuivant, il ajoute qu’ « après trois (3) ans de règne seulement, le Burkina Faso dirigé par Thomas Sankara a largement dépassé le Sénégal ».
« Aujourd’hui », il s’agit de voir « comment exploiter » ce legs de « Thomas Sankara qui voulait que l’Afrique soit libérée pour que le processus de décolonisation soit une réalité...», disent-ils. La jeunesse africaine est ainsi appelée « à prendre conscience qu’il n’est plus question de se lamenter. Il va falloir qu’elle se réveille, prenne ses responsabilités pour relever les défis. Et, ces figures emblématiques à l’image de Thomas Sankara doivent servir de références à travers leurs idéologies ».
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