Le Réseau Africain d’International Development Economics Associates (IDEAs) a lancé, ce mercredi à Dakar une conférence internationale pour générer des « réflexions constructives sur l'avenir du continent, en partant du principe panafricaniste », selon Ndongo Samba Sylla. Pour L'économiste sénégalais, « la question centrale est de déterminer la meilleure approche pour réaliser l'unité du continent ».
« L'objectif de cette conférence est de parvenir à des réflexions constructives sur l'avenir de notre continent, en partant du principe panafricaniste. Et le principe panafricaniste, c'est que l'Afrique doit être unie. Maintenant, la question qu'il faut se poser c'est : comment s'unir, quelle approche il faudrait ? C'est pourquoi on a essayé de rassembler des intellectuels, des décideurs politiques, des camarades venus d'un peu partout, de divers continents, et aussi des héritiers de légendes du panafricanisme », a déclaré l’économiste Sénégalais, Directeur général du réseau Afrique d'International Developent Economics Associates (IDEAs).
Selon M. Sylla, pour enrichir ce débat fondamental, les organisateurs ont réuni des « héritiers de légendes du panafricanisme ». « Ici nous avons le Docteur Julius Garvey, qui est le fils de Marcus Garvey, donc son fils biologique. Nous avons Madame Samia Nkrumah qui est la fille du grand Kwame Nkrumah. Nous avons Monsieur Fidel Toé qui est l'ami d'enfance de Thomas Sankara, qui a été également ministre sous sa présidence. Nous avons également d'autres personnalités qui sont ici présentes, dont des généraux, et qui sont venus tous apporter leur contribution intellectuelle, en tout cas à la manière dont nous souhaitons faire avancer le continent sur la voie de l'unité politique, économique, culturelles », dit-il.
Éviter la fragmentation dans un monde multipolaire
L'économiste a mis en garde contre les progrès « timides » des ensembles régionaux créés après les indépendances, contrastant avec l'urgence du contexte actuel. « On va dans un monde qui est de plus en plus multipolaire », a-t-il averti. Avant d’ajouter : « Il y a un risque que l’Afrique soit fragmentée entre les blocs qui se constituent. Et donc ça, nous devons l’éviter parce que c’est une nouvelle forme de colonisation ou de néocolonialisme ».
Pour lui, l'objectif est de « tirer des leçons du passé » pour trouver comment avancer vers l'unité. La conférence est donc un espace pour des « discussions franches pour dire qu’est-ce qui n’est pas allé, qu’est-ce qu’il faudrait faire pour qu’on soit ensemble ».
La Jeunesse Africaine, Moteur du Panafricanisme
M. Ndongo Samba Sylla, a mis en lumière le rôle crucial de la jeunesse africaine, dont l'âge médian ‘’étant de 19 ans’’. Il a noté que les jeunes sont « demandeurs de panafricanisme », citant l'exemple récent de l'Alliance des États du Sahel (AES), où malgré les tensions, « les populations africaines elles-mêmes ne voulaient pas de cette guerre, malgré les intentions de certains chefs d'État ».
Selon le patron d’IDEAs, les dirigeants qui bénéficient d'une forte popularité auprès de la jeunesse devraient « utiliser cet atout pour fédérer les nations ». Le panafricanisme n'est pas seulement « l'union des chefs d'État ou l’union des États, mais aussi c’est l’union des peuples. Et je pense qu’en ce moment les peuples sont beaucoup plus avancés que les États ». Des jeunes activistes participent également à la conférence pour échanger sur la manière de « mobiliser cette énergie pour les fins de l’unité africaine ».
La conférence, qui a fait l'objet d'un appel à contribution, a sélectionné une vingtaine de participants pour des ateliers. Le processus prévoit la présentation, la relecture scientifique, la correction et la mise à disposition publique de ces travaux. L'économiste a conclu en exprimant l'espoir de publier un document final qui « va synthétiser les principaux enseignements et recommandations de cette conférence internationale ».
« L'objectif de cette conférence est de parvenir à des réflexions constructives sur l'avenir de notre continent, en partant du principe panafricaniste. Et le principe panafricaniste, c'est que l'Afrique doit être unie. Maintenant, la question qu'il faut se poser c'est : comment s'unir, quelle approche il faudrait ? C'est pourquoi on a essayé de rassembler des intellectuels, des décideurs politiques, des camarades venus d'un peu partout, de divers continents, et aussi des héritiers de légendes du panafricanisme », a déclaré l’économiste Sénégalais, Directeur général du réseau Afrique d'International Developent Economics Associates (IDEAs).
Selon M. Sylla, pour enrichir ce débat fondamental, les organisateurs ont réuni des « héritiers de légendes du panafricanisme ». « Ici nous avons le Docteur Julius Garvey, qui est le fils de Marcus Garvey, donc son fils biologique. Nous avons Madame Samia Nkrumah qui est la fille du grand Kwame Nkrumah. Nous avons Monsieur Fidel Toé qui est l'ami d'enfance de Thomas Sankara, qui a été également ministre sous sa présidence. Nous avons également d'autres personnalités qui sont ici présentes, dont des généraux, et qui sont venus tous apporter leur contribution intellectuelle, en tout cas à la manière dont nous souhaitons faire avancer le continent sur la voie de l'unité politique, économique, culturelles », dit-il.
Éviter la fragmentation dans un monde multipolaire
L'économiste a mis en garde contre les progrès « timides » des ensembles régionaux créés après les indépendances, contrastant avec l'urgence du contexte actuel. « On va dans un monde qui est de plus en plus multipolaire », a-t-il averti. Avant d’ajouter : « Il y a un risque que l’Afrique soit fragmentée entre les blocs qui se constituent. Et donc ça, nous devons l’éviter parce que c’est une nouvelle forme de colonisation ou de néocolonialisme ».
Pour lui, l'objectif est de « tirer des leçons du passé » pour trouver comment avancer vers l'unité. La conférence est donc un espace pour des « discussions franches pour dire qu’est-ce qui n’est pas allé, qu’est-ce qu’il faudrait faire pour qu’on soit ensemble ».
La Jeunesse Africaine, Moteur du Panafricanisme
M. Ndongo Samba Sylla, a mis en lumière le rôle crucial de la jeunesse africaine, dont l'âge médian ‘’étant de 19 ans’’. Il a noté que les jeunes sont « demandeurs de panafricanisme », citant l'exemple récent de l'Alliance des États du Sahel (AES), où malgré les tensions, « les populations africaines elles-mêmes ne voulaient pas de cette guerre, malgré les intentions de certains chefs d'État ».
Selon le patron d’IDEAs, les dirigeants qui bénéficient d'une forte popularité auprès de la jeunesse devraient « utiliser cet atout pour fédérer les nations ». Le panafricanisme n'est pas seulement « l'union des chefs d'État ou l’union des États, mais aussi c’est l’union des peuples. Et je pense qu’en ce moment les peuples sont beaucoup plus avancés que les États ». Des jeunes activistes participent également à la conférence pour échanger sur la manière de « mobiliser cette énergie pour les fins de l’unité africaine ».
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