Au Congo-Brazzaville, la défense de Jean-Marie Michel Mokoko, condamné vendredi à vingt ans de prison ferme, pour « atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat » par la cour criminelle de Brazzaville, a déposé ce lundi un pourvoi en cassation. Avec le général Mokoko ancien candidat à la présidentielle de 2016, il y a sept co-accusés, condamnés à la même peine par contumace. Ce sont six Français et un Congolais reconnus coupables d'avoir tenté en 2006, 2007, 2015 ou 2016 de porter atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat, « soit dans le but de détruire ou changer le gouvernement, soit en incitant les citoyens à s'armer contre l'Etat congolais ». Le co-accusé congolais, Gilbert Tony Moudilou, qui vit en France, a été lui aussi condamné à vingt ans, dénonce une machination dans laquelle le régime aurait cherché à lui faire jouer un rôle de témoin à charge contre Mokoko.
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