En principe, le stockage et le transport des munitions sont soumis à des règles très strictes. On ignore tout des conditions de stockage à Mpila. Pour les dépôts dits permanents, il est convenu d'enterrer les munitions en les plaçant dans des tunnels différents afin de cloisonner le stockage.
L'accès aux alvéoles doit être limité à quelques personnes habilitées, les portes doivent blindées, les planchers et les murs, recouverts de matériaux isolants ne pouvant pas provoquer d'étincelles, et l'ensemble doit être ventilé.
Une munition correctement stockée et dont la date de fabrication est contrôlée, ne présente en théorie pas de danger. A l'inverse une munition oubliée, peut devenir « instable » et dangereuse.
A Mpila, un court-circuit pourrait être à l'origine de l'incendie qui a mis le feu au dépôt. A l'explosion de masse, liée à la quantité d'explosifs entreposés a succédé une série d'explosions secondaires plus au moins puissantes. Mais c'est la mise à feu des roquettes GRAD dont le propulseur à poudre peut s'allumer très facilement qui a propagé l'incendie, et causé des dégâts à plusieurs kilomètres à la ronde.
Une source militaire citée par l'Agence France-Presse parle d'un « risque de propagation du feu » dans le camp de Mpila à Brazzaville. Selon cette source, un autre dépôt de munitions souterrain serait situé à 100 mètres du dépôt qui a explosé dimanche. Mais, de son côté, le ministre congolais de l'Intérieur dément tout risque de propagation. Selon Raymond Mboulou, le site est désormais sécurisé.
Raymond Mdoulou
Ministre congolais de l'Intérieur
« La situation est maîtrisée, il peut rester quelques flammes mais plus de risques pour la population. Il n'y a pas d'autre dépôt de munitions dans le secteur. Tout est sécurisé ».
RFI
L'accès aux alvéoles doit être limité à quelques personnes habilitées, les portes doivent blindées, les planchers et les murs, recouverts de matériaux isolants ne pouvant pas provoquer d'étincelles, et l'ensemble doit être ventilé.
Une munition correctement stockée et dont la date de fabrication est contrôlée, ne présente en théorie pas de danger. A l'inverse une munition oubliée, peut devenir « instable » et dangereuse.
A Mpila, un court-circuit pourrait être à l'origine de l'incendie qui a mis le feu au dépôt. A l'explosion de masse, liée à la quantité d'explosifs entreposés a succédé une série d'explosions secondaires plus au moins puissantes. Mais c'est la mise à feu des roquettes GRAD dont le propulseur à poudre peut s'allumer très facilement qui a propagé l'incendie, et causé des dégâts à plusieurs kilomètres à la ronde.
Une source militaire citée par l'Agence France-Presse parle d'un « risque de propagation du feu » dans le camp de Mpila à Brazzaville. Selon cette source, un autre dépôt de munitions souterrain serait situé à 100 mètres du dépôt qui a explosé dimanche. Mais, de son côté, le ministre congolais de l'Intérieur dément tout risque de propagation. Selon Raymond Mboulou, le site est désormais sécurisé.
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