
Le secteur de l’énergie est composé d’infrastructures considérées comme vitales et assure des services essentiels pour un pays. Il est marqué par une digitalisation croissante, et est sans conteste, une cible privilégiée des cyber-attaquants avec des conséquences qui peuvent toucher la quasi-totalité des infrastructures et les services des sociétés.
Pour répondre à ces problématiques, un panel sur la digitalisation et cybersécurité pour les sociétés d’électricité a été organisé par les membres de l’Association des Sociétés nationales d’électricité d’Afrique (ASEA), en sillage du 20e Congrès. Plusieurs experts ont proposé des solutions.
Selon Lamine Savadogo, la question du risque est permanente. « Une société toute seule ne peut pas faire face aux attaques des hackers (pirates). Au niveau de la réglementation africaine, dans la sous-région ouest africaine, on commence à avoir un certain nombre d'initiatives. En 2020, la Cedeao a déjà pris une directive sur la cybersécurité des entreprises vitales dans le secteur de l'énergie. Et cette directive est en train d'être appliquée par différents Etats », a fait savoir le président de Marison Energy (Etats-Unis).
Il explique que la Côte d'Ivoire a déjà pris un décret sur le sujet qui va obliger les sociétés d'énergie à mettre en place un certain nombre de procédures et de contrôle pour y faire face.
L'expert recommande aux Etats africains d'appliquer une politique de sécurité pour se préparer au pire. Lamine Savadogo prône un partage d'informations pour faire face aux attaques des cybercriminels.
De son côté, un panéliste a abordé la question de la formation, la collaboration et l'investissement. Selon lui, il n'y aura pas de cybersécurité sans investissement. « Cette collaboration entre les sociétés et les experts du digital de la cybersécurité est vitale ».
Haruna Bagayoko, invite les directeurs de sociétés à prendre en considération la digitalisation des procédures de matériels à cause de leur collaboration avec les fournisseurs d'accès. « Nous avons des millions de points de données que nous devons analyser dont le contexte et le concept dans lequel cela arrivé est basé sur la politique, la technologie et l'économie. Tous ces éléments doivent être combinés pour pouvoir atténuer les risques », a indiqué le directeur général délégué pôle systèmes informatiques de GS2E.
Par ailleurs, il soutient que l'Afrique est un continent à risque de par son potentiel électrique. L'expert plaide un système électrique robuste, résilient et compétitif.
D’après Viven Perumal, PDG des sociétés membres de l’ASEA, les mécanismes d’attaques sont évolutifs. Alors, pour se protéger des attaques, il suggère la digitalisation. Selon l’expert, il faut mettre en place des compteurs intelligents pour pouvoir contrôler les équipements et chaînes d’approvisionnement.
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