Selon l'armée, les Forces conjointes et le gouverneur du Darfour du nord, Al-Hafiz Bakhit, l'attaque de ce lundi 11 août a été précédée par des salves d'artillerie très denses qui ont visé le sud, le nord et l'est de la ville. Et ce sont les trois axes par lesquelles les assaillants ont essayé d’y pénétrer par la suite.
543 véhicules armés, dont plus de 300 blindés, ont participé à l’attaque. Des vidéos filmées sur le champ de bataille laissent apparaître des blindés Spartan 2-MAV fabriquées aux Émirats arabes unis par la société Streit Group. Certains de ces véhicules sont en feu ou alors passés aux mains des forces qui défendent el-Fasher.
Dans un premier temps, les FSR avaient réussi à dépasser les premières lignes de défense au sud de la ville, où ils étaient en bon nombre, avançant jusqu'au marché de bétail. Une avancée a été également réalisée au nord de la ville. Les FSR annoncent alors qu'elles s'approchaient de la base de l'armée de terre à el-Fasher. L'armée, les Forces conjointes et suppléantes annoncent au contraire qu'elles ont effectué un retrait « stratégique et tactique », avant de lancer une contre-attaque nommée « La griffe du lion ». Elle a été surprenante, rapide et a eu lieu sur tous les axes. S'en est suivi des frappes précises d'artillerie qui ont visé durant six heures les positions des FSR autour de la ville.
Des chefs FSR tués dans l'assaut
Le commandant de cette attaque est un chef connu sous le surnom de Kojja, travaillant sous la direction d'Abderrahim Daglo, le numéro deux des paramilitaires. Des dizaines de mercenaires colombiens et d'autres nationalités ont participé à l'attaque. Certains ont trouvé la mort tout comme plusieurs chefs locaux des FSR. Parmi eux : Ahmad Chouaib, le chef du groupe 42 des FSR et Abdel Aziz, plus connu sous le surnom d’Ab Karank. Leurs familles ont exprimé leur douleur sur les réseaux sociaux, confirmant ainsi leurs décès.
Selon l'agence de presse officielle Suna, 245 combattants des FSR ont été tués lors de l'attaque et près de 500 autres blessés. Cela n'a pas pu être vérifié par une source indépendante. L'armée soudanaise et les Forces conjointes ont endommagé 16 véhicules et mis la main sur une quarantaine d'autres dont des blindés Spartan émiriens. Ils ont également trouvé des armes sophistiquées et de la nourriture, laissée sur place par les FSR. Certaines vidéos montrent des corps des FSR gisants sur le sable. L'une d'elle laisse voir une scène d'élimination à bout portant d'un membre des FSR qui voulait se rendre.
Des actes de vengeance ont été aussi exercés par les FSR sur des civils dans le camp d’Abou Chouk près d’el-Fasher. Selon plusieurs sources, dont le Réseau de médecins soudanais, c’est après leurs échecs hier à el-Fasher, que les FSR ont délibérément tués 40 personnes. Certaines dans leur propre domicile. Les affrontements se sont poursuivis mardi 12 août, à l’extérieur de la ville.
Le gouverneur du Darfour, Minni Arkou Minawi a tweeté concernant cette attaque en accusant sans les nommer les Émirats arabes unis : « l’État qui parraine les FSR », et qui les poussent à prendre el-Fasher, s'ils veulent obtenir « un certain appui à leur gouvernement » parallèle, qui a été annoncé à Nyala le 26 juillet 2025. Pour le moment, ce gouvernement n’est reconnu par aucun pays.
Selon l'ONU, la malnutrition aigüe a causé la mort de 60 personnes, en une semaine à el-Fasher où vivent encore 300 mille habitants.
543 véhicules armés, dont plus de 300 blindés, ont participé à l’attaque. Des vidéos filmées sur le champ de bataille laissent apparaître des blindés Spartan 2-MAV fabriquées aux Émirats arabes unis par la société Streit Group. Certains de ces véhicules sont en feu ou alors passés aux mains des forces qui défendent el-Fasher.
Dans un premier temps, les FSR avaient réussi à dépasser les premières lignes de défense au sud de la ville, où ils étaient en bon nombre, avançant jusqu'au marché de bétail. Une avancée a été également réalisée au nord de la ville. Les FSR annoncent alors qu'elles s'approchaient de la base de l'armée de terre à el-Fasher. L'armée, les Forces conjointes et suppléantes annoncent au contraire qu'elles ont effectué un retrait « stratégique et tactique », avant de lancer une contre-attaque nommée « La griffe du lion ». Elle a été surprenante, rapide et a eu lieu sur tous les axes. S'en est suivi des frappes précises d'artillerie qui ont visé durant six heures les positions des FSR autour de la ville.
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Le commandant de cette attaque est un chef connu sous le surnom de Kojja, travaillant sous la direction d'Abderrahim Daglo, le numéro deux des paramilitaires. Des dizaines de mercenaires colombiens et d'autres nationalités ont participé à l'attaque. Certains ont trouvé la mort tout comme plusieurs chefs locaux des FSR. Parmi eux : Ahmad Chouaib, le chef du groupe 42 des FSR et Abdel Aziz, plus connu sous le surnom d’Ab Karank. Leurs familles ont exprimé leur douleur sur les réseaux sociaux, confirmant ainsi leurs décès.
Selon l'agence de presse officielle Suna, 245 combattants des FSR ont été tués lors de l'attaque et près de 500 autres blessés. Cela n'a pas pu être vérifié par une source indépendante. L'armée soudanaise et les Forces conjointes ont endommagé 16 véhicules et mis la main sur une quarantaine d'autres dont des blindés Spartan émiriens. Ils ont également trouvé des armes sophistiquées et de la nourriture, laissée sur place par les FSR. Certaines vidéos montrent des corps des FSR gisants sur le sable. L'une d'elle laisse voir une scène d'élimination à bout portant d'un membre des FSR qui voulait se rendre.
Des actes de vengeance ont été aussi exercés par les FSR sur des civils dans le camp d’Abou Chouk près d’el-Fasher. Selon plusieurs sources, dont le Réseau de médecins soudanais, c’est après leurs échecs hier à el-Fasher, que les FSR ont délibérément tués 40 personnes. Certaines dans leur propre domicile. Les affrontements se sont poursuivis mardi 12 août, à l’extérieur de la ville.
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