Quelque 195 millions de dollars ont déjà été reçus par la RDC. Des actions ont été menées, certaines victimes indemnisées, mais des soupçons de détournement et des problèmes de gestion pèsent sur le fonds sur lequel s'est abattue une véritable tempête d’enquêtes.
Le parquet près la Cour de cassation enquête. La Cellule nationale des renseignements financiers, la Cenaref, aussi. L’Agence de prévention et de lutte contre la corruption et l’Inspection générale des finances ont également dépêché leurs enquêteurs.
En conséquence, tous les comptes du Frivao sont gelés et donc les indemnisations et la plupart des autres activités sont à l’arrêt.
L’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, est poursuivi ; un nouveau ministre a été nommé et la direction du fonds a changé. Les responsables actuels disent attendre la fin des enquêtes et les instructions avant de reprendre leurs activités.
De son côté, la société civile exige de la transparence, d’autant que ce n’est pas la première fois que le Frivao est visé par des enquêtes. Et il reste encore d’autres versements à recevoir de l’Ouganda.
Un fonds créé en 2023 dont le fonctionnement était déjà l'objet de soupçons
Le Frivao avait été créé en avril 2023 par le président de la République pour indemniser les victimes de Guerre de six jours survenue en 2000 dans ce qu’on appelait jusqu’en 2015 la Province orientale et qui correspond désormais aux provinces du Bas-Uélé, du Haut-Uélé, de l’Ituri et de la Tshopo.
Pour mémoire, en 2000, Kisangani, dans le nord-est de la RDC, était le théâtre d’affrontements meurtriers entre Rwandais et Ougandais. Ces deux armées d’occupation, qui avaient envahi l’est de la RDC durant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), se sont violemment battues pour le contrôle de Kisangani et ses ressources naturelles. Des combats intenses, qui ont fait plus de 1 000 victimes civiles, plusieurs centaines de blessées, et de nombreux dégâts dans la ville.
En juin 2024, l’indemnisation de ces victimes par le Frivao a commencé. Mais, sur place, certaines d’entre elles dénonçaient déjà la gestion de cet organisme et, en juillet 2024, le ministre Constant Mutamba annonçait l'ouverture d'une enquête.
Le parquet près la Cour de cassation enquête. La Cellule nationale des renseignements financiers, la Cenaref, aussi. L’Agence de prévention et de lutte contre la corruption et l’Inspection générale des finances ont également dépêché leurs enquêteurs.
En conséquence, tous les comptes du Frivao sont gelés et donc les indemnisations et la plupart des autres activités sont à l’arrêt.
L’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, est poursuivi ; un nouveau ministre a été nommé et la direction du fonds a changé. Les responsables actuels disent attendre la fin des enquêtes et les instructions avant de reprendre leurs activités.
De son côté, la société civile exige de la transparence, d’autant que ce n’est pas la première fois que le Frivao est visé par des enquêtes. Et il reste encore d’autres versements à recevoir de l’Ouganda.
Un fonds créé en 2023 dont le fonctionnement était déjà l'objet de soupçons
Le Frivao avait été créé en avril 2023 par le président de la République pour indemniser les victimes de Guerre de six jours survenue en 2000 dans ce qu’on appelait jusqu’en 2015 la Province orientale et qui correspond désormais aux provinces du Bas-Uélé, du Haut-Uélé, de l’Ituri et de la Tshopo.
Pour mémoire, en 2000, Kisangani, dans le nord-est de la RDC, était le théâtre d’affrontements meurtriers entre Rwandais et Ougandais. Ces deux armées d’occupation, qui avaient envahi l’est de la RDC durant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), se sont violemment battues pour le contrôle de Kisangani et ses ressources naturelles. Des combats intenses, qui ont fait plus de 1 000 victimes civiles, plusieurs centaines de blessées, et de nombreux dégâts dans la ville.
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