Le président de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI), Amadou Mahtar Mbow, a présenté les membres cette structure, jeudi à Dakar.
« La Constitution qui régit les institutions de la Nation a été si souvent modifiée pour des raisons peu louables qu’elle a perdu de son caractère sacré », assène Amadou Makhtar Mbow qui explique lors de sa première conférence de presse à Dakar pourquoi une telle consultation citoyenne a été mise en place.
Une réforme s’impose au Sénégal et tout sera mis sur la table : protection des libertés publiques, durée du mandat du chef de l’Etat et du président de l’Assemblée nationale, équilibre et séparation des pouvoirs, indépendance de la justice, statut et financement des partis politiques.
Mais pour le président de la Commission nationale de réforme des institutions, avant de proposer, encore faut-il consulter, non seulement, les partis politiques mais aussi les organisations de la société civile et les simples citoyens à travers notamment des questionnaires qui seront largement diffusés. « Il n’est pas mauvais, après tout le travail qui a été fait par les assises nationales, qu’on revienne encore aux citoyens, si nous voulons que tous les pays se réunissent autour d’orientations fondamentales en matière d’institutions. Les institutions du pays concernent tout le monde ».
La Commission a six mois avant de rendre ses conclusions. « Nous n’avons aucune garantie que le président Macky Sall les respectera », reconnaît Amadou Makhtar Mbow qui rappelle au passage que le chef de l’Etat s’est tout de même engagé à le faire.
Une réforme s’impose au Sénégal et tout sera mis sur la table : protection des libertés publiques, durée du mandat du chef de l’Etat et du président de l’Assemblée nationale, équilibre et séparation des pouvoirs, indépendance de la justice, statut et financement des partis politiques.
Mais pour le président de la Commission nationale de réforme des institutions, avant de proposer, encore faut-il consulter, non seulement, les partis politiques mais aussi les organisations de la société civile et les simples citoyens à travers notamment des questionnaires qui seront largement diffusés. « Il n’est pas mauvais, après tout le travail qui a été fait par les assises nationales, qu’on revienne encore aux citoyens, si nous voulons que tous les pays se réunissent autour d’orientations fondamentales en matière d’institutions. Les institutions du pays concernent tout le monde ».
La Commission a six mois avant de rendre ses conclusions. « Nous n’avons aucune garantie que le président Macky Sall les respectera », reconnaît Amadou Makhtar Mbow qui rappelle au passage que le chef de l’Etat s’est tout de même engagé à le faire.
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