Comment évolue l'épidémie de coronavirus en France ?
Le coronavirus circule toujours en France et la surveillance épidémiologique s'est accrue depuis le début du déconfinement, le 11 mai, qui s'est accéléré ensuite les 2 et 22 juin. Comme chaque semaine, Santé publique France a publié un point épidémiologique en fin de semaine pour connaître l'évolution de la situation du Covid-19 (chiffres arrêtés au 23 juin). Si globalement les indicateurs sont toujours positifs en métropole, la situation en Outre-mer est toujours préoccupante. Voici ce qu'il faut retenir :
Le nombre hebdomadaire de décès en France a baissé en semaine 25 par rapport à la semaine 24 avec 242 morts contre 298. Les plus forts taux de décès de patients COVID-19 rapportés à la population (pour 100 000 habitants) ont été observés dans les régions Grand-Est (1,4/100 000 h), Guyane (1,1/100 000 h) et Mayotte (1,0/100 000 h). Pour toutes les autres régions, ce taux était inférieur à 1 pour 100 000 habitants.
Le taux de positivité des tests national hebdomadaire a augmenté entre la semaine 24 et 25 passant de 1,3 % à 1,5 % selon les données de Santé publique France. Cela s'explique par les taux de positivité élevés du côté de Mayotte (15,5 %) et de la Guyane (27 % contre 22 la semaine précédente) alors que la moyenne en métropole est de 1,1 %.
Le taux d’incidence (nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants) est de 4,9/100 000 habitants au niveau national (4,3/100 000 h en semaine 24) et de 3,5/100 000 h en métropole (3,8/100 000 h en semaine 24). En métropole, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés dans les départements de la Meurthe-et-Moselle (28/100 000 h) et du Val-d’Oise (10/100 000 h). À Mayotte, le taux d’incidence de 40/100 000 habitants alors qu'en Guyane ce taux explose en étant de 88/100 000 h.
Le bilan des clusters (hors Ehpad et milieu familial restreint) est stable depuis 3 semaines selon les données arrêtées au 24 juin. 252 clusters en France métropolitaine et 20 dans les départements et régions d’outre-mer ont été découverts depuis le début du déconfinement. 82 clusters sont toujours en cours d’investigation. Ces foyers concernent la plupart du temps les établissements de santé (26%), des entreprises (16% en entreprises privées et publiques, hors santé) et des personnes en situation de précarité et de vulnérabilité (13% en établissements d’hébergement social et d’insertion et 6% en communautés vulnérables).
Le R ou nombre de reproduction effectif national est de 0,92 en semaine 25 et "ne présente pas d'évolution depuis la semaine précédente" selon Santé publique France. Pour rappel, cela signifie qu’une personne infectée en contamine moins d’une autre. Cependant, plusieurs régions sont au-dessus de 1 et nécessitent une surveillance accrue. Le nombre de reproduction estimé en Guyane est toujours élevé avec R = 2,50. La Normandie est la seule région métropolitaine qui présente un R significativement supérieur à 1 (1,72) alors que les régions Centre Val de Loire, Auvergne-Rhône-Alpes et Grand-Est ont des estimations légèrement supérieures à 1 (1,06; 1,08; 1,01).
La crainte d'un regain de l'épidémie
La prudence est de rigueur alors que sept clusters ont été identifiés ces derniers jours en Normandie suscitant la crainte d'un rebond de l'épidémie en France. D'autres cas ont été recensés notamment en Haute-Garonne, dans le Gard, dans les Bouches-du-Rhône et dans l'Hérault. Samedi 27 juin, les autorités ont rapporté un cas confirmé de coronavirus au sein de l'école Germaine Richier à Montpellier dans une classe de CP. Les élèves n'auront pas cours lundi 29 juin : les enfants et enseignants sont placés en quatorzaine en attendant le résultat de leur test.
Par ailleurs, deux écoliers ont été testés positifs au Covid-19 dans l'école Pablo-Picasso de Petit-Quevilly, située à proximité de Rouen, vendredi 26 juin. L'établissement a fermé ses portes à titre préventif, "au regard des clusters en cours". De même, à Toulouse après la découverte de plusieurs cas dans des écoles. Un enfant de l’école Patte d’Oie a été diagnostiqué positif. La mairie, le rectorat et le gestionnaire du CLAE ont appliqué immédiatement les procédures sanitaires recommandées. L'ensemble des enfants de cette classe, leur enseignante et l'animateur du CLAE ont été mis en quarantaine, le temps d'être eux-mêmes testés.
Le coronavirus circule toujours en France et la surveillance épidémiologique s'est accrue depuis le début du déconfinement, le 11 mai, qui s'est accéléré ensuite les 2 et 22 juin. Comme chaque semaine, Santé publique France a publié un point épidémiologique en fin de semaine pour connaître l'évolution de la situation du Covid-19 (chiffres arrêtés au 23 juin). Si globalement les indicateurs sont toujours positifs en métropole, la situation en Outre-mer est toujours préoccupante. Voici ce qu'il faut retenir :
Le nombre hebdomadaire de décès en France a baissé en semaine 25 par rapport à la semaine 24 avec 242 morts contre 298. Les plus forts taux de décès de patients COVID-19 rapportés à la population (pour 100 000 habitants) ont été observés dans les régions Grand-Est (1,4/100 000 h), Guyane (1,1/100 000 h) et Mayotte (1,0/100 000 h). Pour toutes les autres régions, ce taux était inférieur à 1 pour 100 000 habitants.
Le taux de positivité des tests national hebdomadaire a augmenté entre la semaine 24 et 25 passant de 1,3 % à 1,5 % selon les données de Santé publique France. Cela s'explique par les taux de positivité élevés du côté de Mayotte (15,5 %) et de la Guyane (27 % contre 22 la semaine précédente) alors que la moyenne en métropole est de 1,1 %.
Le taux d’incidence (nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants) est de 4,9/100 000 habitants au niveau national (4,3/100 000 h en semaine 24) et de 3,5/100 000 h en métropole (3,8/100 000 h en semaine 24). En métropole, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés dans les départements de la Meurthe-et-Moselle (28/100 000 h) et du Val-d’Oise (10/100 000 h). À Mayotte, le taux d’incidence de 40/100 000 habitants alors qu'en Guyane ce taux explose en étant de 88/100 000 h.
Le bilan des clusters (hors Ehpad et milieu familial restreint) est stable depuis 3 semaines selon les données arrêtées au 24 juin. 252 clusters en France métropolitaine et 20 dans les départements et régions d’outre-mer ont été découverts depuis le début du déconfinement. 82 clusters sont toujours en cours d’investigation. Ces foyers concernent la plupart du temps les établissements de santé (26%), des entreprises (16% en entreprises privées et publiques, hors santé) et des personnes en situation de précarité et de vulnérabilité (13% en établissements d’hébergement social et d’insertion et 6% en communautés vulnérables).
Le R ou nombre de reproduction effectif national est de 0,92 en semaine 25 et "ne présente pas d'évolution depuis la semaine précédente" selon Santé publique France. Pour rappel, cela signifie qu’une personne infectée en contamine moins d’une autre. Cependant, plusieurs régions sont au-dessus de 1 et nécessitent une surveillance accrue. Le nombre de reproduction estimé en Guyane est toujours élevé avec R = 2,50. La Normandie est la seule région métropolitaine qui présente un R significativement supérieur à 1 (1,72) alors que les régions Centre Val de Loire, Auvergne-Rhône-Alpes et Grand-Est ont des estimations légèrement supérieures à 1 (1,06; 1,08; 1,01).
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