Vingt ans de prison, c'est le verdict prononcé par le procureur militaire à l'endroit du commandant Séka Yapo Anselme pour des crimes commis pendant la crise postélectorale. Même s'il a été acquitté pour des faits de détournements de deniers publics et de matériels militaires, c'est son accusation pour homicide volontaire et coups et blessures qui lui ont valu cette peine. Séka Yapo Anselme a été reconnu coupable d'avoir tué par balle le chauffeur de l'ex-ministre des Droits de l'homme, Joël N'Guessan, lors de la crise postélectorale de 2011. L'autopsie a révélé que le chauffeur en question avait été retrouvé mort calciné.
La veille du verdict, le commissaire du gouvernement Ange Kessi avait réclamé, lors de son réquisitoire, la prison à vie pour celui qu'il a désigné selon ses propres termes de « monstre qui avait trop tué » et de « tueur sanguinaire ». « Si cet homme est en liberté, la Côte d'Ivoire ne sera pas en paix », avait-il ajouté.
« Fin de l'impunité »
Devant les juges, l'ancien chef de la sécurité de l'ex-première dame Simone Gbagbo a semblé plutôt calme à l'annonce du verdict. Il n'a pas réagi et n'a pas souhaité s'exprimer. Pour ses détracteurs, celui qu’on surnomme « Séka Séka », était un des chefs des escadrons de la mort. Mais pour ses avocats, qui avaient demandé la relaxe, il n’y a pas de preuves, les témoignages n’étaient pas convaincants et il n’y avait rien dans le dossier. Le commandant Abéhi Jean Noel qui comparaissait aux côtés de Séka Yapo Anselme a quant à lui été condamné pour avoir déserté à l'étranger. Il a alors écopé d'une peine cinq ans d'emprisonnement. Tous les autres militaires qui comparaissaient à leur côté ont tous été reconnus non coupables des faits de violation de consignes.
Ainsi si le parquet a salué « des condamnations qui sonnent la fin de l'impunité », les avocats de la défense, eux, ont déjà annoncé qu’ils se pourvoiraient en cassation.
La veille du verdict, le commissaire du gouvernement Ange Kessi avait réclamé, lors de son réquisitoire, la prison à vie pour celui qu'il a désigné selon ses propres termes de « monstre qui avait trop tué » et de « tueur sanguinaire ». « Si cet homme est en liberté, la Côte d'Ivoire ne sera pas en paix », avait-il ajouté.
« Fin de l'impunité »
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