Nous apprenions ce jour que malgré la mission de bon office d'Hamed Bakayoko qui a ramené le calme à Bouna, des troubles sont survenus dans la nuit du 31 au 1er avril, suite à l’arrestation d’un jeune leader Lobi résident au quartier Gborontchera.
Selon des informations en notre possession, ce jeune qui se fait appeler, «Gabon» s’est rendu dans la nuit du vendredi 31 mars à la brigade de gendarmerie de Bouna afin de porter plainte pour diffamation contre un jeune Koulango qui l’accuse d’être un acteur des affrontements survenus à Bouna, alors qu’il était absent au moment des faits.
Malheureusement, une fois dans les locaux de la Gendarmerie, ce dernier sera mis aux arrêts sous les ordres du Commandant adjoint de brigade, l’Adjudant Gossé.
En apprenant que Gabon était gardé à vue, les jeunesLobi de tous les quartiers deBouna et ceux des douze villages de la commune ont sonné la mobilisation générale pour exiger la libération immédiate de leur frère.
La tension est montée d’un cran et l’on a manqué de peu à un nouvel affrontement dans la ville.
Après huit heures (8heures) passé derrière les barreaux, Gabon a recouvré la liberté et a rejoint son domicile sous haute escorte policière.
En clair les consignes du ministre d’Etat n’auraient pas été respectés, puisque lors de sa visite à Bouna, il avait demandé aux autorités administratives et judiciaires d’œuvrer pleinement à maintenir un climat de paix et de surseoir aux actions de déstabilisation.
C’est la consternation au sein de la communautéLobi qui s’interroge sur l’issue des longues heures de pourparlers que Hamed Bakayoko a eu avec les autorités coutumières, administratives et politiques de Bouna.
Pour eux, il n’est pas question d’enfoncer davantage le couteau dans la plaie dans cette situation de calme précaire.
Convaincue que l’acte des gendarmes fragilise la cohésion sociale et favorise la reprise des hostilités dans la région du Bounkani, la communautéLobi s’interroge à nouveau sur les motifs de cette arrestation arbitraire.
En attendant l’aboutissement des enquêtes en cours, elle se demande enfin à qui profite cette nouvelle action de déstabilisation.
Notons que plus d’une vingtaine de personnes ont trouvé la mort lors des affrontements, 54 ont été blessées et des dégâts matériels considérables ont été enregistrés.
source:koaci.com
Selon des informations en notre possession, ce jeune qui se fait appeler, «Gabon» s’est rendu dans la nuit du vendredi 31 mars à la brigade de gendarmerie de Bouna afin de porter plainte pour diffamation contre un jeune Koulango qui l’accuse d’être un acteur des affrontements survenus à Bouna, alors qu’il était absent au moment des faits.
Malheureusement, une fois dans les locaux de la Gendarmerie, ce dernier sera mis aux arrêts sous les ordres du Commandant adjoint de brigade, l’Adjudant Gossé.
En apprenant que Gabon était gardé à vue, les jeunesLobi de tous les quartiers deBouna et ceux des douze villages de la commune ont sonné la mobilisation générale pour exiger la libération immédiate de leur frère.
La tension est montée d’un cran et l’on a manqué de peu à un nouvel affrontement dans la ville.
Après huit heures (8heures) passé derrière les barreaux, Gabon a recouvré la liberté et a rejoint son domicile sous haute escorte policière.
En clair les consignes du ministre d’Etat n’auraient pas été respectés, puisque lors de sa visite à Bouna, il avait demandé aux autorités administratives et judiciaires d’œuvrer pleinement à maintenir un climat de paix et de surseoir aux actions de déstabilisation.
C’est la consternation au sein de la communautéLobi qui s’interroge sur l’issue des longues heures de pourparlers que Hamed Bakayoko a eu avec les autorités coutumières, administratives et politiques de Bouna.
Pour eux, il n’est pas question d’enfoncer davantage le couteau dans la plaie dans cette situation de calme précaire.
Convaincue que l’acte des gendarmes fragilise la cohésion sociale et favorise la reprise des hostilités dans la région du Bounkani, la communautéLobi s’interroge à nouveau sur les motifs de cette arrestation arbitraire.
En attendant l’aboutissement des enquêtes en cours, elle se demande enfin à qui profite cette nouvelle action de déstabilisation.
Notons que plus d’une vingtaine de personnes ont trouvé la mort lors des affrontements, 54 ont été blessées et des dégâts matériels considérables ont été enregistrés.
source:koaci.com
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