Des membres des FRCI, à la frontière avec le Ghana, le 24 septembre.
Selon le FPI, le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, le rapport d’Amnesty International est encore en-dessous de la réalité.
Sery Gouegnon, Secrétaire national justice et libertés du FPI: "Il y a des camps de FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire) qui sont aussi devenus des lieux de détention et de torture, avec les maisons des particuliers dont les sous-sols sont transformés en prison [...] Le nombre de 200 personnes torturées est une médiane, il y en a plus".
A l'opposé, le ministre ivoirien des Droits de l'homme et des libertés fondamentales s’est dit surpris par le rapport d’Amnesty. Dimanche 28 ocotbre, sur notre antenne, Gnénéma Mamadou Coulibaly a assuré que le gouvernement allait enquêter pour vérifier les allégations avancées par l'organisation. Quant au Rassemblement des républicains, le parti du président Alassane Ouattara, il rejette en bloc les accusations d'Amnesty.
Amadou Soumahoro, Secrétaire général du RDR: "Nous-mêmes avons été victimes de tortures et d'assassinats par le passé. Nous ne voulons pas que cela se reproduise sous le régime du président Alassane Ouattara. Il n'y a pas de camp de torture en Côte d'Ivoire".
Dans un tel climat, des personnalités tentent de faire entendre une voix de appaisée. Des artistes réunis au sein d'une caravane de la paix et de la réconciliation sillonnent le pays. Une initiative d'Alpha Blondy et Tiken Jah Fakoly, financée par l'Etat ivoirien et à laquelle se sont ralliés Magic System, Meiway, Angelo Kabila, Les Galliets, Espoir 2000. Les chanteurs se sont déjà produits à San Pedro, Gagnoa et Man, et ils sont arrivés dimanche à Korhogo, la grande ville du nord du pays.
Sery Gouegnon, Secrétaire national justice et libertés du FPI: "Il y a des camps de FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire) qui sont aussi devenus des lieux de détention et de torture, avec les maisons des particuliers dont les sous-sols sont transformés en prison [...] Le nombre de 200 personnes torturées est une médiane, il y en a plus".
A l'opposé, le ministre ivoirien des Droits de l'homme et des libertés fondamentales s’est dit surpris par le rapport d’Amnesty. Dimanche 28 ocotbre, sur notre antenne, Gnénéma Mamadou Coulibaly a assuré que le gouvernement allait enquêter pour vérifier les allégations avancées par l'organisation. Quant au Rassemblement des républicains, le parti du président Alassane Ouattara, il rejette en bloc les accusations d'Amnesty.
Amadou Soumahoro, Secrétaire général du RDR: "Nous-mêmes avons été victimes de tortures et d'assassinats par le passé. Nous ne voulons pas que cela se reproduise sous le régime du président Alassane Ouattara. Il n'y a pas de camp de torture en Côte d'Ivoire".
Dans un tel climat, des personnalités tentent de faire entendre une voix de appaisée. Des artistes réunis au sein d'une caravane de la paix et de la réconciliation sillonnent le pays. Une initiative d'Alpha Blondy et Tiken Jah Fakoly, financée par l'Etat ivoirien et à laquelle se sont ralliés Magic System, Meiway, Angelo Kabila, Les Galliets, Espoir 2000. Les chanteurs se sont déjà produits à San Pedro, Gagnoa et Man, et ils sont arrivés dimanche à Korhogo, la grande ville du nord du pays.
Autres articles
-
Inondations au Kenya: des bidonvilles démolis pour forcer les populations à évacuer
-
Législatives au Togo: large victoire du parti du président Faure Gnassingbé, annonce la Céni
-
RDC: le débat sur un éventuel changement de Constitution s'invite sur la table
-
Tchad: une présidentielle ouverte qui se tient dans un climat de tension
-
Centrafrique: une centaine de miliciens de la communauté Zandé rejoignent l'armée nationale