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Côte d'Ivoire : FPI et RDR, deux interprétations opposées du rapport d'Amnesty

Les réactions ont été nombreuses en Côte d’Ivoire après la publication, vendredi 26 octobre, d'un rapport d'Amnesty International faisant état de 200 cas de détentions arbitraires et évoquant des cas de tortures, notamment à l’électricité et de sévices sexuels. Pour le Front populaire ivoirien (FPI), ces estimations sont sous-estimées, tandis que le parti au pouvoir s'indigne face à de telles accusations.



Des membres des FRCI, à la frontière avec le Ghana, le 24 septembre.
Des membres des FRCI, à la frontière avec le Ghana, le 24 septembre.
Selon le FPI, le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, le rapport d’Amnesty International est encore en-dessous de la réalité.

Sery Gouegnon, Secrétaire national justice et libertés du FPI: "Il y a des camps de FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire) qui sont aussi devenus des lieux de détention et de torture, avec les maisons des particuliers dont les sous-sols sont transformés en prison [...] Le nombre de 200 personnes torturées est une médiane, il y en a plus".

A l'opposé, le ministre ivoirien des Droits de l'homme et des libertés fondamentales s’est dit surpris par le rapport d’Amnesty. Dimanche 28 ocotbre, sur notre antenne, Gnénéma Mamadou Coulibaly a assuré que le gouvernement allait enquêter pour vérifier les allégations avancées par l'organisation. Quant au Rassemblement des républicains, le parti du président Alassane Ouattara, il rejette en bloc les accusations d'Amnesty.

Amadou Soumahoro, Secrétaire général du RDR: "Nous-mêmes avons été victimes de tortures et d'assassinats par le passé. Nous ne voulons pas que cela se reproduise sous le régime du président Alassane Ouattara. Il n'y a pas de camp de torture en Côte d'Ivoire".

Dans un tel climat, des personnalités tentent de faire entendre une voix de appaisée. Des artistes réunis au sein d'une caravane de la paix et de la réconciliation sillonnent le pays. Une initiative d'Alpha Blondy et Tiken Jah Fakoly, financée par l'Etat ivoirien et à laquelle se sont ralliés Magic System, Meiway, Angelo Kabila, Les Galliets, Espoir 2000. Les chanteurs se sont déjà produits à San Pedro, Gagnoa et Man, et ils sont arrivés dimanche à Korhogo, la grande ville du nord du pays.


Lundi 29 Octobre 2012 - 10:49


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